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Le mandat d'Anne Hidalgo critiqué dans un ouvrage

Dans «Notre-Drame de Paris», Anne Hidalgo est décrite comme une femme obnubilée par son image.[PATRICK KOVARIK / AFP]

Le Figaro a publié des extraits de «Notre-Drame de Paris», un livre à charge contre la maire socialiste de la capitale.

Cet ouvrage explosif dont la publication est prévu le 30 août chez Albin Michel accuse la socialiste d'avoir dégradé la qualité de vie des parisiens au nom de son image.

Ses auteurs, Airy Routier, ancien journaliste du Nouvel Obs et Nadia Le Brun, ex-rédactrice en chef de La Parisienne, usant de nombreux surnoms pour désigner l'édile, lui reprochent notamment d'être à l'origine de la saturation du réseau routier de la ville à la suite de la fermeture des voies sur berge de la rive droite.

La fermeture des voies sur berges

Depuis septembre 2016, la Ville de Paris a en effet fermé à la circulation automobile la voie Georges Pompidou, où roulaient chaque jour 43.000 automobilistes. D'après l'ouvrage, les axes de report, notamment le boulevard Saint Germain, seraient depuis fortement saturés par le trafic.

En juin dernier, la préfecture le police, consultée pour donner un avis, s'était déclarée en faveur de la piétonnisation des voies sur berges, en émettant toutefois quelques réserves. En revanche, un autre rapport commandé par Valérie Pécresse, à la tête du conseil de la région Ile-de-France, apparaît plus sévère à l'égard de cette mesure. 

«Cruella» ou la «Reine Verte»

Surnommée «Cruella» dans l'ouvrage, la maire de Paris aurait aussi provoqué des «bouchons artificiels» en fermant des quais en amont du pont de l'Alma. Et ce, afin de masquer les conséquences de la fermeture des berges de Seine. Autrement dit, ce serait une manière de dilluer les embouteillages. 

D'après le tableau catastrophique dépeint par les auteurs, les automobilistes, les habitants et les conducteurs de bus seraient tous fortement impactés par les réformes d'Anne Hidalgo. Cette dernière étant plus intéressée par son image que par le bien-être des Parisiens.

Les auteurs remettent aussi en cause l'affirmation selon laquelle la pollution de l'air causerait de plus en plus de morts à Paris. Or, c'est ce qui justifie la politique «verte» de la maire visant à limiter la circulation automobile. 

L'accueil des migrants

Mais ce n'est pas tout. L'ouvrage critique également vivement la politique d'accueil de la mairie, qui a choisi d'ouvrir un centre d'accueil des migrants au nord de Paris, à Porte de la Chapelle, au mois de novembre. «Notre Dame du bon accueil» aurait encore une fois voulu briller par sa générosité alors que ce serait en réalité l'Etat, et donc les contribuables, qui en supporteraient les coûts matériels. 

Les habitants en patiraient, eux, en raison d'un climat d'insécurité régnant dans le quartier. Les auteurs de «Notre-Drame de Paris» reproche d'ailleurs à Anne Hidalgo, prétendue féministe, de ne pas avoir véritablement soutenu la pétition des femmes vivant à La Chapelle.

En mai dernier, elles avaient protesté contre le harcèlement de rue qu'elles subissaient. Ce que certains avaient considéré comme étant l'une des conséquences de la présence de migrants dans le quartier. 

Des HLM pour la comm'

Enfin, en matière d'habitat, les journalistes à l'origine de l'ouvrage dénoncent encore une fois la politique de communication à laquelle s'adonne Anne Hidalgo au détriment de ce qu'ils jugent être du bon sens.

Au nom de la mixité sociale, la mairie achèterait de nombreux terrains dans des quartiers huppés afin d'y construire des HLM. Mais il s'agit d'acquisitions très coûteuses, payées, là-encore, par le contribuable. 

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