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Vers un vote large à l'Assemblée pour le chapitre recettes du premier budget Macron

L'Assemblée nationale photographiée le 16 octobre 2017 [JOEL SAGET / AFP/Archives] L'Assemblée nationale photographiée le 16 octobre 2017 [JOEL SAGET / AFP/Archives]

Etape symbolique, le vote des recettes du premier budget du quinquennat Macron, avant le démarrage des débats sur le financement de la Sécu, s'annonce sans encombre mardi à l'Assemblée, mais la majorité reste confrontée à l'accusation persistante de "cadeaux aux riches".

Ce scrutin, dans le sillage du vote sur la programmation des finances publiques jusqu'en 2022, va clore une semaine de débats passionnés sur plusieurs mesures emblématiques, comme la transformation de l'ISF en impôt sur la seule fortune immobilière ou la fin progressive de la taxe d'habitation pour 80% des ménages.

Si socialistes, communistes et "Insoumis" voteront contre, comme le groupe LR pour d'autres raisons, les alliés de La République en marche et du MoDem vont assurer une majorité très large, malgré des bémols du parti de François Bayrou.

Les Constructifs sont partagés: certains saluent des "avancées majeures", comme leur coprésident Franck Riester (issu de LR), d'autres oscillent entre contre et abstention tel le patron de l'UDI Jean-Christophe Lagarde, qui pointe cependant le budget "le moins pire depuis 15 ans".

Les ministres des Finances Bruno Le Maire et des Comptes Publics Gérald Darmanin (tous deux issus de LR) n'ont cessé de défendre un budget de "transformation", mais aussi la volonté d'ancrer la France sous la barre des 3% de déficit pour retrouver de "la crédibilité" en Europe, à l'heure où Paris plaide pour une réforme d'ampleur.

Avec l'instauration d'un prélèvement forfaitaire unique de 30%, la mue de l'ISF, défendue comme une incitation aux investissements dans l'économie productive, a cristallisé le plus d'oppositions, avec des critiques jusque dans une portion de la majorité.

Le patron du MoDem et ancien ministre François Bayrou, qui n'a pas obtenu gain de cause à l'Assemblée pour s'assurer que le nouvel IFI favorise bien les investissements, a affirmé dimanche qu'il compte sur le Sénat. Mais le gouvernement ne souhaite pas qu'on remette en cause "l'équilibre de cette réforme".

 

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