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Quand Valérie Pecresse se souvient avoir giflé un «frotteur» dans le métro

Selon Valérie Pécresse, la tribune du Monde a été signée par des femmes «qui ne doivent pas prendre souvent le métro».[ERIC PIERMONT / AFP]

La présidente du conseil régional d'Ile-de-France Valérie Pécresse, interrogé sur FranceInfo mardi, s'est souvenue qu'il lui était déjà arrivé de «gifler un frotteur dans le métro» et n'hésitant pas à dire qu'elle «le referait». 

L'homme «avait essayé de mettre sa main sous (sa) jupe», a-t-elle dit. Interrogée sur la tribune publiée la semaine passée dans Le Monde, et notamment sur un passage évoquant le droit pour une femme «de ne pas se sentir traumatisée à jamais par un frotteur dans le métro, même si cela est considéré comme un délit», Valérie Pécresse a jugé cette phrase «maladroite, et plus que maladroite, elle était malvenue» et que «beaucoup de femmes se sentent salies par ces gestes profondément déplacés.»

Selon elle, ce texte a été signé par des femmes «qui ne doivent pas prendre souvent le métro». «La drague c'est sympa, la drague lourde c'est pénible. Les frotteurs, c'est glauque et ça doit être condamné, le harcèlement c'est invivable, et le viol c'est un crime», a-t-elle insisté.

Néanmoins, l'élu LR a compris «l'esprit de la tribune, c'était de dire ne déclenchons pas la guerre des sexes en libérant la parole des femmes. Je pense que là-dessus on est tous d'accord». Mais «il faut appeler un chat un chat (...) Beaucoup de femmes se sentent en insécurité dans les transports en commun».

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