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26 fonctionnaires de l’Education nationale écartés après contrôle des casiers judiciaires

Depuis 2016 et l'affaire de loi «Villefontaine», une loi permet le contrôle des casiers judiciaires des fonctionnaires de l'Education Nationale. [XAVIER LEOTY / AFP]

Après vérification des casiers judiciaires d’un million de fonctionnaires de l’Education Nationale, vingt-six d’entre eux ont été écartés des établissements scolaires car ils présentent des condamnations pour atteintes sexuelles, violences sur mineurs, mais aussi détention d’images pédopornographiques.

Cette vérification avait été décidée en 2016 par la ministre de l’Éducation de l’époque, Najat Vallaud-Belkacem, suite à l’affaire dite de Villefontaine. Pour rappel, cette sordide affaire avait vu un directeur d’école mis en examen en 2015 pour des viols présumés sur 61 victimes potentielles. 

Le directeur en question avait pourtant par le passé été condamné à six mois de prison avec sursis pour détention d’images pédopornographiques, mais cette condamnation n’avait été ni signalée à son administration de tutelle, ni accompagnée d’une interdiction d’entrer en contact avec des enfants. Il s’était finalement suicidé en prison.

Dès lors, face au scandale, les ministères de l’Education et de la Justice avaient mis au point la loi «Villefontaine», permettant une meilleure communication et rendant possible «le contrôle, en cours de carrière, des antécédents judiciaires des agents en contact habituel avec des mineurs».

C’est justement cette disposition qui a permis le contrôle actuellement en cours (il sera achevé au cours du second semestre de cette année). Les vingt-six agents de l'Education nationale concernés ont été révoqués pour les fonctionnaires, ou ont vu leur contrat terminé pour les contractuels. 

Plus largement, le contrôle a relevé 83 condamnations pour faits graves, qui ont donné ou vont donner lieu à une réponse de l'administration (révocations notamment pour violences sur mineurs ou pédopornographie, mais aussi suspensions, blâmes, etc.).

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