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Course à la tête du PS : qui sont les candidats au poste de premier secrétaire ?

Les autres désireux de briguer le poste de premier secrétaire ont jusqu'au 27 janvier pour se décider, avant un vote prévu le 29 mars prochain. [STEPHANE DE SAKUTIN / AFP]

La course pour la tête du Parti socialiste a commencé et compte d'ores-et-déjà pas moins de cinq candidats déclarés.

Les autres désireux de briguer le poste de premier secrétaire ont jusqu'au 27 janvier pour se décider, avant un vote prévu le 29 mars prochain. 

Voici un petit de tour de table des candidats à la succession de Jean-Christophe Cambadélis.

Delphine Batho

La députée des Deux-Sèvres et ancienne ministre de l'Environnement de François Hollande est la dernière à avoir annoncé sa candidature au poste de premier secrétaire du PS. A la grande surprise de tous. Lundi 15 janvier, elle a ainsi officialisé sa candidature dans une interview au Parisien.

Seule femme candidate, elle ne mâche pas ses mots vis-à-vis de ses concurrents masculins. «Je me présente sans les parrains, sans les barons, sans les fausses cartes, en dehors de tout courant. Que les choses soient claires, j'irai jusqu'au bout. Les liquidateurs d'espérance, le verrouillage de l'appareil, ça suffit.» D'ailleurs, elle n'hésite pas à comparer les dirigeants du PS à une «petite mafia».

Luc Carvounas

Il a été le premier à se déclarer candidat, le 30 novembre dernier. Le député du Val-de-Marne ne souhaitait pas «faire comme ces apparatchiks qui disent qu'ils ne sont pas candidat et font tout dans l'ombre». Lors la dernière campagne présidentielle, cet ancien lieutenant de Manuel Valls a opté pour la ligne loyaliste en soutenant le vainqueur de la primaire de gauche, Benoît Hamon, rompant ainsi avec l'ancien premier ministre, qui appelé à voter pour Emmanuel Macron.

Peu connu du grand public, Luc Carvounas a néanmoins un solide réseau au sein du Parti socialiste.

Olivier Faure

Le patron des députés Nouvelle gauche Olivier Faure est également en lice pour le poste de premier secrétaire du PS. Le député de Seine-et-Marne s'est, quant à lui, décidé par le renoncement de Najat Vallaud-Belkacem. Et depuis, il ne cesse d'engranger les soutiens. Le dernier en date : celui de Martine Aubry, maire de Lille et ancienne première secrétaire du PS (1998-2000).

Dans un entretien au Monde, cet ancien collaborateur de François Hollande a déclaré : «J'ai envie de conduire la renaissance des socialistes. (...) J'ai le sentiment d'être celui qui, président de groupe à l'Assemblée depuis un an, fait la démonstration qu'il pouvait rassembler et mettre au travail des gens très différents». 

Stéphane Le Foll

Porte-parole du gouvernement de François Hollande et ancien ministre de l'Agriculture, il est de loin le candidat le plus populaire. Mais il porte également sur lui le bilan du dernier quinquennat. 

Ce membre permanent du PS, depuis 27 ans, estime que son parti «exsangue et inaudible aux oreilles des Français». A la Maine Libre, Stéphane Le Foll a déclaré : « j'ai décidé de relever le défi, ou plutôt les défis qui sont face à nous, en présentant un projet devant les militants.»

Emmanuel Maurel

Soutien d'Arnaud Montebourg lors de la primaire socialiste, cet eurodéputé est l'un des réprésentants de l'aile gauche du PS. Selon Isabelle Thomas, également députée européen, décrit Emmanuel Maurel comme «le dernier intellectuel du PS», rapporte Le Point.

Son objectif : «Ce que je veux, c'est que le PS redevienne de gauche. Les gens parlent de l'aile gauche comme si nous étions condamnés à la marginalité. S'ils  comptent sur moi pour faire le gentil garçon de l'aile gauche, qui est là pour témoigner mais jamais pour diriger, ils seront déçus parce que ce n'est du tout mon projet».

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