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Violences sexuelles dans le patinage : Didier Gailhaguet réunit un conseil fédéral samedi

Le président de la Fédération française des sports de glace (FFSG) Didier Gailhaguet, lors d'une conférence de presse, le 5 février 2020 à Paris [FRANCK FIFE / AFP] Le président de la Fédération française des sports de glace (FFSG) Didier Gailhaguet, lors d'une conférence de presse, le 5 février 2020 à Paris [FRANCK FIFE / AFP]

Le président de la Fédération française des sports de glace (FFSG) Didier Gailhaguet a convoqué samedi matin un conseil fédéral, en plein scandale de violences sexuelles dans le patinage, a-t-on appris de sources concordantes.

Le conseil fédéral est la seule instance qui, selon les statuts de la FFSG, peut destituer le président, par un vote à la majorité des deux tiers des 31 membres, à condition que la question soit mise à l'ordre du jour. Pour cela, cette question doit réunir l'adhésion d'au moins 25% des membres du conseil fédéral.

"C'est un conseil fédéral exceptionnel qui a été convoqué par Didier Gailhaguet à la demande de la présidente du conseil fédéral", a expliqué ensuite à l'AFP Me Guy Paris, l'avocat de la FFSG. Le conseil devrait débuter à 10h00.

"C'est un point d'information pour savoir où on en est par rapport aux vélléités de la ministre de le virer (Didier Gailhaguet, ndlr)", a ajouté Me Paris.

Interrogé quant à l'éventualité d'une possible destitution de Didier Gailhaguet par le conseil fédéral, il a répondu: "ce n'est pas à l'ordre du jour mais tout est ouvert, il va y avoir une explication".

Gailhaguet, à la tête du patinage français depuis plus de vingt ans presque sans discontinuer, est sous pression depuis que la ministre des Sports Roxana Maracineanu l'a appelé à la démission lundi à la suite des accusations de viols et d'agressions sexuelles formulées par plusieurs ex-patineuses, dont l'ancienne championne Sarah Abitbol, à l'encontre de différents entraîneurs entre la fin des années 1970 et le début des années 1990.

A l'appel de Maracineanu, il a répondu mardi qu'il attendrait les conclusions de l'enquête administrative annoncée par la ministre "avant de prendre une décision".

Il a toutefois concédé jeudi, pour la première fois, qu'il démissionnerait si "c'est le seul moyen de débloquer" la situation.

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