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Municipales : un candidat LREM à Marseille menace un journaliste de lui mettre la tête dans le c…

Le candidat macroniste a même appelé directement le journaliste pour lui exprimer de vive voix son mécontentement en étant particulièrement insultant. [©CLEMENT MAHOUDEAU / AFP]

Tête de liste LREM pour les prochaines élections municipales à Marseille, Yvon Berland a menacé un journaliste de lui mettre «la tête dans le c...».

«Merci de cet article, tu me donnes une telle énergie que je vais te mettre la tête dans le cul... Rdv le 15 et le 22», a écrit sur son compte Twitter le candidat macroniste après avoir lu l’article de Paul Molga, publié ce lundi 10 février sur le site du quotidien «Les Échos».

Mais Yvon Berland ne s’est pas arrêté là. Après la publication du papier, intitulé «Municipales : à Marseille, la campagne d'En Marche n'accroche pas», il a également envoyé de nombreux messages sur la messagerie privé Facebook et Twitter, ainsi que sur le téléphone personnel de Paul Molga, et ce, durant près de six heures, rapporte France 3.

le patron de LREM présente ses excuses

Il a même appelé directement le journaliste pour lui exprimer de vive voix son mécontentement en étant particulièrement insultant.

«Il m'a appelé plusieurs fois et lorsque je l'ai rappelé, ça a été un déferlement d'insultes et d'injures, j'ai été très choqué», a raconté Paul Molga qui reconnaît que son article sur la compagne électorale du chef de file LREM dans la cité phocéenne est «très sévère», mais «fouillé». «J'ai croisé plus d'une quinzaine de sources...Qu'il ne plaise pas, je peux le comprendre», a-t-il ajouté.

Alerté, le patron de LREM, Stanislas Guérini, s'est immédiatement excusé auprès de Paul Molga. Tout comme Yvon Berland, qui a reconnu dans un communiqué avoir eu «une vive réaction, fruit d'un sentiment d'injustice» et «dispropotionnée».

Il a précisé qu'il regrettait simplement que Paul Molga ne soit pas venu l'interroger directement ou assister aux rencontres avec la presse organisées par son équipe. Le jounaliste des Echos a préféré jouer la carte de l'apaisement en décidant de ne pas porter plainte.

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