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Bayonne : le chauffeur de bus violemment agressé est mort ce vendredi

La famille du chauffeur violemment agressé à Bayonne il y a 5 jours, a annoncé qu'il était mort ce vendredi 10 juillet, à 17h30.

Philippe Monguillot, qui se trouvait en état de mort cérébrale depuis 5 jours après une violente agression, n'a pas survécu à ses blessures.

«En accord avec les médecins, nous avons décidé de ne pas nous acharner. Philippe est décédé à 17h30. Aucune issue viable n’était possible, nous avons donc décidé de le laisser partir en paix», ont fait savoir ses proches.

Selon le parquet de Bayonne, le père de famille âgé de 58 ans a été victime d'une agression «d'une extrême violence» alors qu'il voulait contrôler le ticket d'une personne et exigeait le port du masque pour trois autres.

Âgés de 22 et 23 ans et connus des services de police, deux hommes soupçonnés d'avoir porté les coups ont été mis en examen pour tentative d'homicide volontaire et écroués. Deux autres individus, des trentenaires, ont été écroués et mis en examen, notamment pour «non assistance à personne en danger».

«À ces personnes-là qui ont retiré la vie de mon père, la vie de ma mère, notre vie à nous, qu'elles payent, mais fort. J'ai envie qu'elles souffrent. Je veux qu'elles ressentent ce qu'on ressent là maintenant», avait confié l'une des filles de la victime au micro de RTL. «On nous l'a enlevé, on a rien demandé, il a été travailler et il a trouvé la mort. On ne peut pas enlever la vie de quelqu'un pour un ticket de transport», avait déclaré son épouse Véronique, au lendemain du drame.

«La justice punira les auteurs de ce crime abject»

Sur Twitter, de nombreuses personnalités politiques ont réagi, à commencer par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, qui a déclaré que «cet acte odieux et lâche ne doit pas rester impuni».

Le premier ministre Jean Castex a lui aussi salué vendredi la mémoire du chauffeur «lâchement agressé» dimanche à Bayonne, en assurant que «la justice punira les auteurs de ce crime abject». 

Très émus par cette terrible agression, les habitants de la commune basque ainsi que d'autres Français touchés par ce drame s'était rassemblés lors d'une marche blanche mercredi 8 juillet au soir, défilant derrière l'épouse et les trois filles de la victime. L'événement a mobilisé environ 6.000 personnes.

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