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JO 2024 : finalement pas de natation en Seine-Saint-Denis, pour faire des économies

Le centre aquatique olympique sera bien construit, contrairement au stade aquatique. Le centre aquatique olympique sera bien construit, contrairement au stade aquatique.[© Paris 2024/ Populous Luxigon]

Le comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojo) de Paris 2024 a validé le déplacement des épreuves de natation de la Seine-Saint-Denis, a confirmé son président Tony Estanguet, ce mercredi 30 septembre. Le but ? Faire des économies.

«On a validé la suppression de deux sites temporaires [...] ce qui va nous permettre de réimplanter les épreuves qui étaient prévues dans les sites qui sont maintenant disponibles», a annoncé Tony Estanguet, confirmant des rumeurs qui n'en étaient plus. Et d'ajouter : «on a pris l'engagement d'organiser des jeux dans le respect de notre budget, cela nécessite de revoir un peu la carte des sites de compétition». Ce sont donc le Stade aquatique olympique à Saint-Denis (93) ainsi que l'Arena Le Bourget, qui sont passés à la trappe afin d'«optimiser le projet de Paris 2024».

La place centrale du 93 confirmée, selon estanguet

Concrètement, cela signifie que les épreuves de natation et les finales de water-polo n'auront pas lieu à Saint-Denis (93) mais à La Défense Arena de Nanterre (92). Et les épreuves de volley-ball ne seront pas finalement pas accueillies par la ville du Bourget (93) mais sur un site existant qui reste encore à définir. D'autres changements – plus minimes – ont aussi été annoncés, avec la suppression du recours au stade Jean Bouin pour les épreuves de rugby à 7, au profit du Stade de France, ou encore avec la réduction du nombre de stades de football, passant de 8 à 7.

A noter que Tony Estanguet anticipe dès à présent la colère des élus de Seine-Saint-Denis qui s'étaient mobilisés, entre autres, pour ne pas perdre les épreuves reine de natation, en confirmant «la place centrale du 93 dans le projet». «Le territoire conserve le même nombre d’épreuves olympiques, tout en faisant l’économie de deux sites temporaires sans dimension d’héritage», a-t-il ainsi expliqué. En compensation en effet, la Seine-Saint-Denis accueillera les épreuves d'escalade et celles du rugby à 7.

L'enjeu est désormais pour le Cojo de «rester dans l'enveloppe initiale de 3,8 milliards d'euros [...] tout en préservant ce qui fait l'ADN des JO de Paris 2024». Le tout «dans un contexte exceptionnel marqué par une forte incertitude». A noter enfin que la carte des sites complètement remaniée sera arrêtée «d'ici à la fin de l'année 2020», a-t-il dit. Celle-ci devra ensuite obtenir l'aval du Comité international olympique (CIO).

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