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Gendarmes tués dans le Puy-de-Dôme : la première épouse du tueur avait lancé «des dizaines» d'alertes, en vain

Trois jours après l'assassinat de trois policiers en intervention dans le Puy-de-Dôme, l'ex-femme du tueur a expliqué à nos confrères du Dauphiné Libéré avoir alerté à de nombreuses reprises les autorités sur le danger qu'il représentait pour la société. Des appels restés sans réponses.

«Beaucoup de gens savaient qu'il avait un problème, personne n'a rien fait», a confié au Dauphiné Libéré la première épouse de l'assaillant, persuadée que la mort du brigadier Arno Mavel, celle du lieutenant Cyrille Morel, et celle de l'adjudant Remi Dupuis auraient pu être évitées. «J'avais lancé des alertes, des dizaines ! Je savais qu'il était dangereux», a-t-elle poursuivi. 

Se savant en danger lorsqu'elle vivait avec celui qui avait «essayé de [m'étrangler]», elle indique avoir alerté la police, les gendarmes et l'aide à l'enfance. «J'ai même écrit à Marlène Schiappa [alors secrétaire d’Etat en chargé de l’Egalité entre les femmes et les hommes]. Rien n’a été fait. On m’a dit à chaque fois qu’il allait certainement se calmer». Elle regrette aujourd'hui que ses appels n'aient pas été entendus par les autorités. «Aujourd'hui, il y a quatre orphelins, si j’avais pu me faire entendre, on n’en serait pas là. J’ai tout essayé», a-t-elle conclu. 

Invitée sur Franceinfo après le drame, Marlène Schiappa, ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, avait déclaré : «Les hommes violents avec leurs femmes ou leurs enfants sont un danger pour toute la société et pas uniquement pour leur famille». 

Agé de 48 ans, l'auteur des tirs, retrouvé mort dans son véhicule, était connu des services de police pour non-paiement de pension alimentaire et menaces de mort sur son ex-femme. 

Une cérémonie en hommage aux gendarmes tués aura lieu ce lundi, à Ambert. 

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