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Gilbert Collard : «J'ai toujours dit que la dédiabolisation était un piège à cons»

Invité du Grand Rendez-Vous, le président d’honneur de Reconquête, Gilbert Collard, a mis en garde contre les volontés politiques de recentrer les discours, faute de tomber dans un piège.

Évoquant «la recentralisation» du discours de Marine Le Pen, Gilbert Collard a estimé que «si le Rassemblement national devenait Bayrou»,  il s’était à titre personnel, opposé à «la la Jean-Marie Le Penisation» du parti qu’il a récemment quitté, fustigeant tout de même cette volonté de recentrer le discours. «J’ai toujours dit que la dédiabolisation était un piège à cons» explique-t-il.

Pour Gilbert Collard, Marine Le Pen ne suit pas la bonne voie, reprenant «une formule chère à Macron le financier», le nouveau président d’honneur du parti d’Éric Zemmour a estimé qu’il fallait «quoi qu’il en coûte, avoir le courage de dire ce qui est», c’est-à-dire, que l’on «est ravagé par une immigration incontrôlée.»

Le 22 janvier dernier, Gilbert Collard, alors député européen du Rassemblement national quittait le parti de Marine Le Pen pour soutenir la candidature de l’ancien polémiste devenu candidat à la présidence de la République, Éric Zemmour.

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