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Brigitte Macron assigne en justice deux femmes ayant propagé des rumeurs transphobes à son encontre

La Première dame a aussi pu compter sur ses trois enfants ainsi que son frère qui se sont joints à cette assignation. [Valery HACHE / AFP]

Après avoir été la cible de plusieurs rumeurs, Brigitte Macron a assigné deux femmes devant le tribunal de Paris, selon une source judiciaire. Celles-ci avaient prétendu sur Internet que la Première dame serait «une femme transgenre».

Dans le cadre d’une procédure civile qui se base sur le fondement des dispositions du code civil relatives à la vie privée, une première audience a été fixée le 15 juin prochain, devant la 17e chambre du tribunal de Paris, a également confirmé la source à l’AFP.

Alors que l’une des femmes assignées par Brigitte Macron se définit comme étant une «médium», la seconde se présente comme une «journaliste indépendante» qui a été un des principaux relais de cette fausse nouvelle. C’est à travers la chaîne Youtube de «la médium» que les deux avaient propagé des photos de la Première dame et de sa famille, le 10 décembre dernier.

Elles avaient alors affirmé que Brigitte Macron, née Trogneux, ne serait jamais née, et qu’en réalité elle serait une femme transgenre dont «le prénom de naissance était Jean-Michel». Ces prétendues rumeurs avaient fait naître les hashtags #JeanMichelTrogneux et #OuEstJeanMichelTrogneux, sur Twitter.

De graves accusations

Plus grave encore, les fausses informations relayées, avaient été jusqu’à affirmer que la Première dame aurait effectué un changement d’état civil afin de masquer un complot dont les accusations porteraient sur de la pédocriminalité.

Pour rappel, Brigitte Macron qui était l’invitée de RTL le 14 février dernier avait fait savoir qu’elle suivait de loin ces calomnies, dont elle était devenue la cible depuis l’année dernière, jusqu’au moment où «la généalogie de ses parents a été touchée», jugeant que «c’était impossible».

De plus, l’épouse d’Emmanuel Macron a pu compter sur ses trois enfants ainsi que son frère qui se sont joints à cette assignation, notamment pour des faits d’atteinte à la vie privée, atteinte au droit de la personnalité et violation du droit à l’image, a ainsi rapporté l’AFP.

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