Comme en 2017, Jean-Luc Mélenchon organise plusieurs meetings en simultané grâce à la technologie des hologrammes, ce mardi 5 avril. Il met cependant la barre plus haut pour la présidentielle de 2022, en étant diffusé en direct non pas depuis sept villes, mais douze.
«Une première dans l’histoire !» se targue l’équipe de campagne du candidat. À partir de 19h30 ce mardi 5 avril, Jean-Luc Mélenchon sera président en chair et en os au Grand Palais de Lille, et simultanément à Albertville, Besançon, Le Havre, Metz, Montluçon, Narbonne, Nice, Pau, Poitiers, Trappes et Vannes. Des villes moyennes où l’Insoumis n’avait pas forcément encore eu l’occasion de se rendre pour des réunions publiques.
PREMIÈRE MONDIALE - Le mardi 5 avril, rendez-vous à #Lille et dans 11 autres villes à moins de 2h de chez vous pour un multi-meeting Hologramme !
Retrouvez toutes les informations : https://t.co/WFGvoEt2M1
Rejoignez les évènements sur : https://t.co/3eDBmUB1AZ pic.twitter.com/M6f2qf66T0— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) April 1, 2022
Après son grand meeting olfactif de Nantes, Jean-Luc Mélenchon réitère son événement de 2017 avec les hologrammes, et espère que ces derniers meetings cinq jours avant l’élection lui permettront de passer en deuxième position et d’accéder au second tour. Selon le baromètre OpinionWay pour CNEWS publié le 4 avril, l’Insoumis continue sa progression et s’installe en troisième position, avec 14% des intentions de vote, derrière Marine Le Pen (22%) qui réduit petit à petit l’écart avec Emmanuel Macron (27%).
En meeting à Toulouse ce dimanche, l’Insoumis a largement attaqué le président sortant, l’accusant d’avoir «fait entrer le privé dans l’État», en référence au scandale de l’affaire McKinsey et les contrats conclus entre le gouvernement et certains cabinets de conseil.
Jean-Luc Mélenchon a donc proposé, s’il parvient à entrer à l’Élysée, de mettre en place le «principe de non-substitution : il sera impossible de confier au privé ce que l'État et ses fonctionnaires sont capables de faire eux-mêmes».