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Présidentielle 2022 : quelle serait la première mesure de Philippe Poutou ?

C’est un candidat à part. A l’approche de la présidentielle, le 10 avril prochain, le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) Philippe Poutou mène sa propre campagne avec un but : diffuser et propager les idées de son parti.

La langue de bois, très peu pour le candidat trotskiste : «Ce n’est même la peine d’imaginer, on ne va pas faire semblant, je ne serai pas élu (président de la République)», a-t-il glissé dimanche soir au micro de TF1.

«Les capitalistes n’ont pas trop à s’inquiéter dans l’immédiat», a lancé dans un sourire Philippe Poutou.

Comme les autres prétendants à la présidentielle, il a tout de même été interrogé sur la première mesure qu’il prendrait en cas de victoire à l’élection : «à l’issue du premier tour, des décisions seront à prendre et des combats sociaux à mener», a affirmé le chef de file du NPA.

Un revenu minimum à 1.800 euros net

Pour lui, peu importe le candidat élu, «on aura besoin d’un outil pour que les opprimés puissent se défendre». 

L’ancien ouvrier de Ford, 55 ans, ne se voit pas à l’Elysée mais s’est tout de même ouvert à la question en déclarant : «Si on avait une chance d’avoir le pouvoir, comme mesure d’urgence, il faut un revenu minimum pour toutes et tous de 1.800 euros net».

Le quinquagénaire a confié qu’il ferait réquisitionner «les logements vides» au profit «des personnes mal logées ou pas logées du tout». Il a ensuite fait part de son souhait d’offrir plus de «moyens pour les services publics, d’embaucher notamment dans la santé et l’éducation nationale».

Pour financer ces mesures, Philippe Poutou souhaite «prendre dans la poche des milliardaires qui aujourd’hui volent l’argent à la collectivité». Cela nécessiterait une «mobilisation populaire énorme» pour obtenir une «redistribution des richesses» afin «d'assurer que la population puisse vivre décemment».

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