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Présidentielle 2022 : Jean Lassalle visé par une enquête pénale après la mise en scène de son abstention

Jean Lassalle avait remporté plus d'un million de voix et 3,13 % des suffrages lors du premier tour sous l'étiquette de son mouvement Résistons !. [GAIZKA IROZ / AFP]

Une enquête pénale a été ouverte ce jeudi 28 avril à l'encontre de l'ancien candidat à la présidentielle Jean Lassalle, à la suite de la mise en scène de son abstention dans le bureau de vote de la commune de Lourdios-Ichère (Pyrénées-Atlantiques), lors du second tour de l'élection.

Il est poursuivi pour «des infractions au code électoral concernant les atteintes à la sincérité des scrutins», a déclaré à l'AFP la procureure de Pau, Cécile Gensac.  Ajoutant que les investigations «ont été confiées au commandant de groupement de gendarmerie des Pyrénées-Atlantiques».

Le code prévoit une amende de 15.000 euros, une peine pouvant aller jusqu'à un an d'emprisonnement ainsi que des peines complémentaires comme l'inéligibilité et l'interdiction du droit de vote.

Jean Lassalle, qui avait remporté plus d'un million de voix et 3,13 % des suffrages lors du premier tour sous l'étiquette de son mouvement Résistons !, avait mimé devant l'urne au 2e tour le geste du vote avant de glisser son «bulletin blanc» dans sa poche, se déclarant «abstentionniste devant l’urne». Il avait ensuite posté sur les réseaux sociaux la vidéo, filmée par son fils, de ce qu'il appelle «l'un des actes les plus importants» de sa vie.

Jean Lassalle demande pardon

Bien qu'assumant la «totale responsabilité» de son acte, il a néanmoins demandé «pardon au bureau présent, à l’ensemble des citoyens de la commune de Lourdios-Ichère, pour le grand déshonneur qu’ils ont eu à essuyer, à cause de moi, depuis que la commune existe», dans un courrier adressé au Conseil constitutionnel, publiée ce jeudi sur les réseaux sociaux. 

Dans cette même lettre, le député des Pyrénées-Atlantiques s'est dit même prêt à «répondre de son acte et à en payer les éventuelles conséquences prévues par la loi», tout en demandant de «lever la sanction que (le conseil a) infligé à la commune de Lourdios-Ichère qui n'y est strictement pour rien.»

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