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Piqûres en soirée : deux Turcs placés en détention à Toulon, des seringues retrouvées

L'enquête avait été ouverte par le commissariat de Sanary-sur-Mer après la plainte d'une jeune femme assurant avoir été victime d'une piqûre au coude dans une boîte de nuit.[© Triggermouse/Pixabay]

Début juin, une femme avait porté plainte après avoir été victime d’une piqûre au coude dans une boîte de nuit du Var dénonçant deux individus. Ce lundi 20 juin, deux hommes de nationalité turque ont été mis en examen et écroués.

Deux hommes ont été mis en examen et écroués à Toulon, suite à la plainte d'une jeune femme disant avoir été victime d'une piqûre en boîte de nuit. Des seringues et médicaments injectables ont été retrouvés chez l'un deux, a indiqué lundi le procureur.

Les deux hommes, de nationalité turque, «contestent tous les deux les faits», a ajouté le procureur de la République de Toulon Samuel Finielz, confirmant une information de Var-matin.

L'enquête avait été ouverte par le commissariat de Sanary-sur-Mer (Var) après la plainte d'une jeune femme, née en 1997, assurant avoir été victime, dans la nuit du 10 au 11 juin, dans une boîte de nuit de Six-Fours-Les-Plages (Var) d'une piqûre au coude. Elle avait dénoncé deux individus.

Les auteurs présumés encourent 7 ans de prison 

L'exploitation des bandes de vidéo-surveillance de la boite de nuit a «permis de repérer les agissements de deux personnes conformes à ce que décrivait la victime», a précisé le procureur de Toulon. 

Des officiers de police judiciaire ont ensuite fait des surveillances dans l'établissement, jusqu'à repérer un des deux suspects, interpellé et placé en garde à vue samedi.

Chez le second suspect, interpellé dimanche grâce à ses échanges téléphoniques avec le premier, les enquêteurs ont trouvé quatre seringues, deux aiguilles et des ampoules injectables d'un médicament délivré uniquement sur ordonnance, a indiqué le représentant du parquet, sans préciser quel était ce médicament.

Le suspect chez qui ces dispositifs médicaux ont été retrouvés a assuré qu'ils appartenaient à son épouse, infirmière. Cette dernière, qui travaille en établissement de santé, n'avait pas de raison de les détenir chez elle, selon Samuel Finielz.

Le parquet de Toulon a requis l'ouverture d'une information judiciaire pour violences ayant entrainé une interruption temporaire de travail (ITT) de moins de 8 jours avec circonstances aggravantes (utilisation d'une arme, réunion et préméditation) et administration de substances nuisibles ayant entrainé une ITT, des faits pour lesquels les auteurs présumés encourent 7 ans de prison.

Un problème de plus en plus répandu 

Dans un contexte national où de nombreuses plaintes ont été déposées par des personnes se disant victimes de piqûres, le procureur de Toulon a souligné que la jeune femme de Six-Fours avait subi des malaises «immédiatement après les faits et dans la semaine qui a suivi». 

Des affections médicales confirmées par un médecin légiste, «ce qui laisse quand même à penser qu'il y a eu une administration de substances nuisibles», a poursuivi le procureur, en précisant que «cette qualification devra toutefois être confirmée par le résultat des examens toxicologiques». 

Au début du mois de juin, six autres plaintes avaient été déposées pour des faits similaires à Belfort (Bourgogne-Franche-Comté). Quatre filles et deux garçons âgés de 17 à 18 ans s'étaient dits victimes de piqûres, lors d'un festival de musique. 

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