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Pouvoir d'achat : LREM prêt à quelques compromis

Parmi les principales mesures de ce texte figurent les revalorisations anticipées de 4% des pensions de retraite et des prestations sociales, l'augmentation de 3,5% du traitement des agents publics, un chèque alimentaire de 100 euros, auquel il faudra ajouter 50 euros par enfant. [AFP]

À partir de ce lundi, les députés examinent en commission le projet de loi de «mesures d’urgence pour le pouvoir d’achat» présenté par le gouvernement vendredi dernier. Dans ce cadre-là, Aurore Bergé a déclaré que le parti présidentiel était prêt à des compromis avec l’opposition… mais pas à n’importe quel prix.

Le parti présidentiel pose ses conditions. La cheffe de file des députés LREM Aurore Bergé s'est dite ouverte à des «compromis» avec l'opposition sur le projet de loi pouvoir d'achat, mais «pas à n'importe quel prix», dimanche dans le JDD.

«Ce ne sera pas le n'importe quoi qu'il en coûte. Si c'est 35 milliards de dépenses supplémentaires pour bloquer le prix de l'essence, ce serait une irresponsabilité absolue», a-t-elle estimé.

Dans une Assemblée sans majorité absolue pour les Macronistes, «oui, nous avons besoin d'avoir une recherche absolue et permanente du compromis. Mais on ne le fera pas à n'importe quel prix», a souligné la présidente du groupe LREM, désormais baptisé Renaissance.

Aurore Bergé évoque de possibles discussions avec «l'arc républicain», dont elle exclut «l'extrême droite» RN et «l'extrême gauche» LFI.

Après Bruno Le Maire la veille, le ministre des Comptes publics Gabriel Attal a à son tour évoqué samedi dans Le Parisien des pistes de négociations pour compléter ce projet de loi, par exemple sur la «défiscalisation des heures supplémentaires», susceptible de plaire à LR.

«Nous avons en partie rétabli dans le quinquennat précédent la défiscalisation des heures supplémentaires. Certains élus voudraient aller plus loin encore, on peut y réfléchir. C'est cohérent avec notre souhait que le travail paye plus», dit-il.

«Le paquet pouvoir d'achat prévoit par ailleurs une indemnité carburant travailleurs qui pourrait aller jusqu'à 300 euros pour les salaires les plus bas. Les parlementaires voudraient que davantage de Français y soient éligibles, c'est aussi une piste, notamment en faveur des classes moyennes», ajoute le ministre de 33 ans.

Les députés examinent ce projet de loi de «mesures d'urgence pour le pouvoir d'achat» à partir de ce lundi en commission. Il est attendu dans l'hémicycle le lundi suivant 18 juillet.

Parmi les principales mesures de ce texte figurent les revalorisations anticipées de 4% des pensions de retraite et des prestations sociales, l'augmentation de 3,5% du traitement des agents publics, un chèque alimentaire de 100 euros, auquel il faudra ajouter 50 euros par enfant. 

On y trouve également la prolongation de la remise carburant de 15 à 18 centimes et du bouclier tarifaire sur l'énergie, la suppression de la redevance ou encore le triplement de la prime Macron (prime exceptionnelle de pouvoir d'achat, défiscalisée et désocialisée).

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