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Grève contre la réforme des retraites : quelles alternatives pour se rendre au travail en région parisienne ?

La qualité de service des transports en commun parisiens sera très affectée par la grève de ce mardi 7 mars. [CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP]

Alors qu’une nouvelle mobilisation contre la réforme des retraites va avoir lieu ce mardi 7 mars à travers toute la France, les Franciliens auront du mal à emprunter les transports en commun pour se rendre au bureau. Par conséquent, d’autres alternatives s’offrent à eux pour aller au travail.

Un casse-tête qui se profile pour les Franciliens. A l’appel des syndicats, un mouvement d’ampleur contre le projet de réforme des retraites s’organise ce mardi 7 mars dans toute la France. En région parisienne, comme partout ailleurs, les travailleurs auront du mal à rejoindre leur poste de travail en raison des différentes perturbations qui vont toucher les transports en commun. Mais d'autres solutions sont possibles.

Covoiturage

La première solution consiste à privilégier le covoiturage. En effet, BlaBlaCar Daily, application dédiée au covoiturage domicile-travail, prévoit une hausse de 20% des trajets proposés par les conducteurs.

«En prévision des perturbations dans les transports en commun à partir du 7 mars, BlaBlaCar anticipe une forte augmentation de la demande sur les trajets longue distance, les Français ayant adopté le «réflexe covoiturage» comme solution alternative pour les périodes de grève. Ainsi, BlaBlaCar prévoit une augmentation de 20 % des trajets proposés par les conducteurs pour mardi, par solidarité envers les passagers qui auront des difficultés à se déplacer», a indiqué, dans un communiqué, BlaBlaCar. 

«BlaBlaCar annonce que le trafic de ses bus ne sera pas perturbé ce mardi, et se tient prêt à renforcer les lignes qui seront le plus affectées par la grève ferroviaire», ajoute-t-on.

Les covoitureurs peuvent être doublement récompensés durant cette journée puisque, «en plus de l’aide apportée aux passagers en difficultés, ils pourront également être éligibles au Bonus Covoiturage» d’une valeur de 100 euros, en vigueur depuis le 1er janvier, comme l’explique BlaBlaCar.

VTC et moyens de transport en libre-service

Les Franciliens peuvent également avoir recours aux services de VTC. Toutefois, les prix devraient grimper. Du côté de Freenow, les partenaires VTC ainsi que 1.500 chauffeurs de taxis actifs seront disponibles durant cette journée.

Contactée par CNEWS, la plate-forme a affirmé avoir enregistré une augmentation de la demande de courses VTC et taxis lors des précédentes journées de mobilisation nationale. À titre d'exemple, le 7 février 2022, la demande a évolué de plus de 45% par rapport à la veille. Ainsi, Freenow s'attend à un «bond de la demande» pour ses différents services, ce mardi 7 mars. 

«Concernant les tarifications, seuls les VTC sont soumis à une tarification dynamique en fonction de l'offre et de la demande. Il est ainsi probable qu'une augmentation du prix des courses soit observable si la demande de trajets s'avère supérieure au nombre de chauffeurs disponibles. Les taxis opèrent quant à eux au tarif réglementé en vigueur», nous indique-t-on.

Cette journée, qui s’annonce intense, est aussi l’occasion de ressortir son vélo ou de se tourner vers les véhicules, vélos et scooters en libre-service.

Possédant une importante flotte de véhicules en libre-service (trottinette, vélos, scooters et voitures en autopartage), Freenow a indiqué que celle-ci jouera «également un rôle clé pour la mobilité des Français». Le 7 février dernier, la plate-forme a constaté une hausse des trajets en mobilités douces de 60%.

«La priorité pour Freenow sera d'assurer la meilleure expérience possible pour les passagers, comme pour les chauffeurs et nous serons une nouvelle fois particulièrement à l'écoute des retours utilisateurs pour garantir la meilleure qualité de service possible», nous dit-on.

Le télétravail

Selon le site gouvernemental Service Public, «le salarié absent ou en retard à cause d'une grève des transports n'est pas en faute dès lors qu'il lui est impossible de se rendre au travail. Pour éviter de ne pas être rémunéré, le salarié peut, en accord avec l'employeur, recourir au télétravail si son emploi le permet».

Elargi depuis la crise sanitaire du Covid-19, le télétravail a permis à plusieurs entreprises de maintenir leur activité en respectant les protocoles sanitaires. D’après l’article L1222-11 du Code du travail, «en cas de circonstances exceptionnelles, notamment de menace d'épidémie, ou en cas de force majeure, la mise en œuvre du télétravail peut être considérée comme un aménagement du poste de travail rendu nécessaire pour permettre la continuité de l'activité de l'entreprise et garantir la protection des salariés».

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