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25 ans de l’assassinat du préfet Erignac : Gérald Darmanin en Corse

La veuve de Claude Erignac, Dominique Erignac, et ses deux enfants lors de l'hommage rendu en 2018, pour les vingt ans de la disparition du préfet. [Kamil ZIHNIOGLU / POOL / AFP]

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin assistera à la commémoration en hommage à Claude Erignac ce lundi 6 février en Corse, vingt-cinq ans après l'assassinat du préfet.

Un retour du ministre de l'Intérieur sur l'île de beauté après des mois de tensions avec les représentants corses. Gérald Darmanin assistera ce lundi à la commémoration rendue au préfet Claude Erignac, assassiné il y a vingt-cinq ans, le 6 février 1998 à Ajaccio. 

«A la demande d’Emmanuel Macron, je me rendrai en Corse, à Ajaccio, lundi 6 février pour présider les 25 ans de l’assassinat du Préfet Erignac», avait écrit le ministre sur Twitter, mardi 31 janvier.  

Cette venue marque le retour du ministre de l'Intérieur en Corse, après avoir annulé deux déplacements en octobre et en décembre 2022, expliquant que le climat n'était pas «favorable» à sa visite. 

L'agression mortelle d'Yvan Colonna, l'assassin du préfet Erignac, par un codétenu de sa prison d'Arles (Bouches-du-Rhône), avait tendu les relations entre les élus corses et l'Etat, notamment sur le statut de détenu particulièrement surveillé (DPS). Ce régime de surveillance n'avait pas permis au berger de Cargèse de poursuivre sa détention en Corse, là où il n'aurait sans doute pas été agressé, d'après les nationalistes. 

La famille du préfet absente 

La famille de Claude Erignac ne devrait pas être présente pour cette cérémonie d'hommage, selon une source proche du dossier. 

En 2018, à l'occasion du 20e anniversaire de la mort du préfet, Mme Erignac et ses deux enfants s'étaient rendus en Corse pour assister à la cérémonie au côté d'Emmanuel Macron. 

«Ce qui s'est passé ici, le 6 février 1998 ne se justifie pas, ne se plaide pas, ne s'explique pas, ce fut un assassinat, un attentat, rien de plus haut, ni de plus noble, on a tué un homme parce qu'il était un serviteur de la République, on a arraché un époux et un père à une femme et à deux enfants, deux infamies qui à jamais déshonorent leurs auteurs», avait dit le chef de l'Etat. 

Une place avait également été inaugurée en hommage au préfet, avec un panneau en français, l'autre en corse, à Ajaccio. 

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