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Geoffroy Roux de Bézieux : «Dans ce pays, qui souffre historiquement d’un manque de dialogue social, avoir des syndicats forts, ce n’est pas une mauvaise chose»

Invité du Grand Rendez-Vous ce dimanche 19 février sur CNEWS, Geoffroy Roux de Bézieux estime qu’avoir des syndicats forts n’est pas une mauvaise chose pour la France, qui historiquement, selon lui, souffre d’un manque de dialogue social.

Geoffroy Roux de Bézieux était l’invité du Grand Rendez-Vous sur CNEWS ce dimanche 19 février. Le sujet brûlant de la réforme des retraites a bien évidemment été le fil rouge de l’intervention du président du Medef sur le plateau. Il a notamment souligné l’importance d’avoir «des syndicats forts» dans ce contexte social difficile. 

Le président du Medef s’est également félicité d’avoir signé «un accord absolument majeur» avec les différentes organisations syndicales en France sur un projet de partage de la valeur dans la même période où elles sont toutes mobilisées main dans la main contre la réforme des retraites. Geoffroy Roux de Bézieux s’est d’ailleurs réjoui que cet accord se soit déroulé «sans invectives et sans effet de manche» alors que les syndicats et le patronat défendent des positions diamétralement opposées sur le sujet. 

Un accord majeur en bonne voie                                        

Ce qui était jugé «impossible» il y a quelques semaines, par Geoffroy Roux de Bézieux lui-même, va finalement peut-être voir le jour. Le 10 février dernier, après des mois de négociations et une dizaine de réunions, les organisations patronales (Medef, CPME et U2P) et syndicales (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC et CFTC) ont convenu d’un projet d’accord sur le partage de la valeur, avec pour objectif de parapher le texte au 22 février. Ce texte aurait pour objectif de «rendre plus accessibles les dispositifs existants et poursuivre la simplification des dispositifs d'intéressement, de participation et d'actionnariat salarié et renforcer leur attractivité». 

Ce projet d’accord prévoirait une obligation pour les PME (Petites et Moyennes Entreprises) de 11 à 49 salariés d’instaurer un dispositif légal de partage des bénéfices nets fiscaux, lorsque ces derniers sont supérieurs à 1% de leur chiffre d’affaires, sous forme de participation, d’intéressement ou de prime de partage de la valeur.

Selon la direction statistique du ministère du Travail, 88,5% des salariés d'entreprises de plus de 1.000 personnes bénéficiaient d'un dispositif de partage de la valeur en 2020, contre moins de 20% dans celles de moins de 50 salariés. Le nouveau texte prévoit que les entreprises entre 11 et 49 employés mettent en place au moins un dispositif de partage de la valeur à partir du 1er janvier 2025. 

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