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Un an de guerre en Ukraine : l'Association Aurore mobilisée pour les réfugiés

Actuellement, la France compte environ 118.000 réfugiés ukrainiens. [GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP]

Depuis un an, la France s’est mobilisée pour accueillir les personnes fuyant la guerre déclenchée par Vladimir Poutine en Ukraine. Parmi les acteurs ayant participé à l’accueil des réfugiés figure l’Association Aurore. Cette dernière revient, pour CNEWS, sur les aides apportées aux déplacés souhaitant rester brièvement dans l’Hexagone.

Engagée depuis le début de la guerre en Ukraine, l’Association Aurore a prêté main forte aux pouvoirs publics lors des arrivées massives des déplacés ukrainiens en France après le début de l’invasion russe en Ukraine.

Sollicitée sur plusieurs territoires, l’association a permis de prendre en charge les réfugiés sur différents aspects tels que l’accès au logement et à la santé ou encore la scolarisation des enfants. Contactée par CNEWS, l’Association Aurore a détaillé les aides apportées aux personnes fuyant leur pays en raison de la guerre.

Comment avez-vous pris en charge les Ukrainiens qui sont arrivés en France ?

Il y a plein de façons différentes. On a, au début, en urgence, ouvert deux gymnases, un près de la gare de Lyon et l’autre près de la gare de l’Est. Les personnes qui arrivaient après plusieurs jours de voyage pouvaient se poser dans des petites chambres individuelles, se laver, se reposer, se restaurer et voir des psychologues et des médecins si besoin.

Le lendemain, beaucoup repartaient en Italie ou en Angleterre. Certains décidaient de rester en France. A ce moment-là, les personnes étaient orientées vers des dispositifs d’hébergement d’urgence de plus long terme, notamment gérés par la Croix-Rouge et France Terre d’Asile.

On a accueilli essentiellement des déplacés ayant le projet de repartir rapidement après.

Quelles sont les aides fournies par l’association aux déplacés ?

On a des plate-formes téléphoniques sur l’ensemble des Yvelines pour renseigner et orienter les personnes. On a également des centres d’hébergement d’urgence et on travaille aussi avec des familles d’accueil pour mettre en place et maintenir un accompagnement social des personnes qui sont hébergées chez des familles. Cela vise à s’occuper de tout ce qui peut être mis en place comme une formation professionnelle, une recherche d’emploi ou un accès à l’apprentissage du français.

On fait également de l’IML (Intermédiation locative : ndlr). Dans plusieurs régions de France, nous aidons les réfugiés pour le logement, la recherche d’un emploi, l’implantation dans la région ou la scolarisation des enfants.

Est-ce un accompagnement à long terme ?

Tout dépend de la situation. Une fois que ces personnes sont stabilisées et autonomes, si elles veulent garder le lien, nos équipes le font avec plaisir. Une fois que tout va bien, on travaille avec les personnes suivantes.

Les gymnases parisiens sont-ils toujours d’actualité ?

Ces gymnases ont été fermés. C’était vraiment dans l’urgence quand il y avait des arrivées massives en France. Cela a duré trois ou quatre mois et a permis de prendre le temps d’ouvrir des dispositifs qui permettent un accueil plus digne qu’un gymnase même si on instaure des espaces privatifs avec des cloisons parce que ce ne sont pas des conditions d’accueil dignes.

En général, quelle que soit la problématique des personnes, on ne veut pas les accueillir dans des gymnases mais plutôt dans des chambres et des conditions qui leur permettent d’avoir une intimité et de garder leur dignité.

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