Dès ce samedi et jusqu'à demain dimanche, le premier congrès de la nouvelle organisation des Jeunes socialistes se tient à Lille (Nord). L’occasion pour le parti de poursuivre sa refondation et affirmer autant que faire se peut son positionnement au sein de l’opposition à Emmanuel Macron.
Un rendez-vous qui se veut important. Le premier congrès de la nouvelle organisation des Jeunes socialistes, depuis sa refondation il y a deux ans, se tient ce samedi 1er avril à Lille, dans le Nord, et jusqu'à demain dimanche. Tout au long du week-end, plusieurs tables-rondes seront organisées en présence de cadres du parti, dont Olivier Faure, le Premier secrétaire du PS.
«C’est une bonne nouvelle que le Parti socialiste ait une organisation jeune qui se forme à être les nouveaux leaders de la gauche et, je l’espère, de la France de demain, confie à CNEWS Mehdi Chalah, élu PS à Roubaix et à la Métropole de Lille. Un parti sans jeunes est voué à mourir», a-t-il considéré.
Au cours de ce congrès, un débat se tiendra entre plusieurs mouvements de jeunes de la gauche. En effet, les communistes, insoumis, écologistes, ou encore les sympathisants de Génération.s, le parti de Benoît Hamon, partageront leurs visions sur l’avenir, que ce soit d’un point de vue social ou environnemental.
#CongrèsJS - Rendez-vous samedi à 15h45 en direct pour la table ronde de la jeune gauche avec :@L_Deffontaines - @_MJCF @emma_frr & @Aurelien_Le_Coq - @InsoumisJeunes @Camille_Hachez - @Jeunes_Ecolos @Sybille__Dvlz - @PPJeunes@mathilde_hrd - @LesJeunesG pic.twitter.com/nZsQ9M7XBU
— Les Jeunes Socialistes (@lesJeunesSoc) March 30, 2023
Un parti fracturé qui veut se reconstruire
L’organisation de ce congrès s’inscrit dans une stratégie de reconstruction pour un parti particulièrement fracturé. Pour rappel, l’élection du Secrétaire national du PS, en janvier dernier, avait été marquée par plusieurs contestations en interne. Depuis ce litige, qui s’était terminé par un accord entre Olivier Faure, réélu à la tête de sa famille politique, et le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol, les socialistes font pleinement partie de l’opposition au projet de réforme des retraites du gouvernement.
«Depuis que le PS a effectué ce rassemblement autour de la Nupes, il a retrouvé des couleurs. Il est le parti central d’une future coalition de la gauche au pouvoir, juge Mehdi Chalah. Le rôle du parti, de cette gauche de gouvernement, est d’imposer son savoir-faire. Il faut savoir batailler de manière sérieuse en proposant des alternatives crédibles».