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Grand Paris Express : un ouvrier de 22 ans décède sur le chantier de la ligne 17 à Gonesse

Un ouvrier est décédé sur le chantier de la ligne 17 du Grand Paris Express. Un ouvrier est décédé sur le chantier de la ligne 17 du Grand Paris Express. [© Ludovic MARIN / AFP]

Moins d'un mois après la mort d'un homme sur l'un des chantiers en cours du Grand Paris Express, un nouvel accident – survenu ce jeudi 6 avril sur le chantier de la ligne 17 à Gonesse (95) – est à l'origine du décès d'un ouvrier de 22 ans.

Nouveau drame sur un chantier du Grand Paris Express. Un ouvrier âgé de 22 ans est décédé ce jeudi 6 avril, alors qu'il travaillait sur le chantier de la future ligne 17, à la gare de Gonesse (95). Si les circonstances exactes de l'accident restent à déterminer, la victime aurait été écrasée par un bloc de béton, selon les premières informations.

5 décès depuis le début du chantier

C'est le deuxième décès en moins d'un mois. Le 7 mars dernier, un transporteur était en effet décédé dans des circonstances similaires, «lors d'une opération de chargement», alors qu'il se trouvait sur le chantier de la future ligne 16, à la gare du Blanc-Mesnil (93), entraînant l'arrêt du chantier.

Des accidents mortels qui portent à cinq le nombre de morts sur les chantiers du Grand Paris Express depuis le lancement des travaux de ce «nouveau métro qui reliera les principaux lieux de vie et d'activité en banlieue sans passer par Paris», sans compter «une dizaine d'accidents très graves», selon la CGT 93.

En 2020 déjà, un homme de 37 ans était décédé sur le chantier du prolongement de la ligne 14. Trois autres ouvriers étaient également décédés, tous sur le chantier de la ligne 16 du Grand Paris Express. Jusqu'au 5e aujourd'hui.

Les conditions de travail dans le viseur de la CGT

Dans un communiqué, la CGT 93 avait déjà dénoncé les conditions de travail des salariés du BTP, évoquant notamment «des problèmes de sous-traitance», le «recours massif à des intérimaires» et regrettant «l'utilisation d'une main d'œuvre précaire, souvent peu formée [...] facteur d'augmentation des risques d'accidents au travail».

«Nous réitérons l'exigence du renforcement des moyens de l'inspection du travail pour surveiller les chantiers gigantesques actuellement en cours sur notre territoire. Nous rappelons qu'une unité spéciale au sein de l'inspection du travail a été créée pour ce type de chantier», avait ainsi fait savoir le syndicat, appelant à augmenter le nombre d'inspecteurs sur le terrain.

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