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Affaire Damien Abad : l’ex-ministre relâché sans poursuite après une garde à vue

Devant les enquêteurs de la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP), Damien Abad a, comme depuis le début, «nié toute agression». [Alain JOCARD / AFP]

L’ancien ministre Damien Abad, qui est visé par une enquête pour tentative de viol depuis juin 2022, a été entendu mercredi 7 juin en garde à vue et en est ressorti libre le jour même, sans poursuite à ce stade, a-t-on appris ce vendredi.

La procédure judiciaire suit son cours. Placé en garde à vue mercredi 7 juin et ressorti le jour même sans poursuite à ce stade, l’ancien ministre des Solidarités Damien Abad est visé par une enquête pour tentative de viol depuis juin 2022.

L'interrogatoire du député de l'Ain par la police judiciaire parisienne, était attendu depuis la levée de son immunité parlementaire fin mai par une décision à l'unanimité du bureau de l'Assemblée nationale.

En effet, cette levée avait été réclamée le 3 avril dernier par le parquet de Paris, Damien Abad s’étant lui-même déclaré favorable. A noter que l’immunité parlementaire le protégeait de toute mesure coercitive telle qu'une garde à vue. 

Il a toujours clamé son innocence

Pour rappel, l'enquête pour tentative de viol le visant, a été ouverte après la plainte d'une femme l’accusant d'avoir tenté de la violer lors d'une fête organisée chez lui, à Paris, au premier semestre 2010. Se présentant sous le nom d’emprunt «Laëtitia», la femme était, au moment des faits qu'elle dénonce, présidente d'une fédération du mouvement de jeunesse du Nouveau centre, dont Damien Abad, alors député européen, était le président national.

Ce soir-là, il lui aurait «offert un verre» au fond duquel elle a vu «quelque chose», puis aurait tenté plus tard de l'abuser sexuellement. Mais devant les enquêteurs de la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP), Damien Abad a, comme depuis le début, «nié toute agression», a indiqué une source proche du dossier.

L'ancien chef des députés LR avait été accusé de deux plaintes pour viol cette fois, au lendemain de sa nomination en tant que ministre des Solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées en mai 2022, une entrée au gouvernement avait été perçue comme «une prise de guerre» du président Emmanuel Macron à droite. 

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