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Jean-Paul Paloméros : «Les Ukrainiens vont devoir prendre des risques»

Invité de La Matinale de CNEWS, Jean-Paul Paloméros, général d’armée aérienne, a fait le point sur la guerre en Ukraine. Il a assuré que la contre-offensive lancée par Kiev contre la Russie il y a quelques jours est un moment clé du conflit.

Une analyse de fond et une vision stratégique du conflit. Invité de La Matinale de CNEWS, Jean-Paul Paloméros, général d’armée aérienne, a fait le point sur la guerre en Ukraine débutée en février 2022. Il a assuré que la contre-offensive ukrainienne lancée en début de semaine serait un moment clé du conflit entre la Russie et l'Ukraine. Toutefois, cette riposte devrait s'échelonner sur la durée afin d'éviter toute erreur de stratégie.

«L’Ukraine n’a pas lancé le gros de ses forces, ce serait visible. D’ailleurs, ce serait suicidaire de la part des Ukrainiens. Ils vont se retrouver dans des champs de mines. Je crois qu’il y a eu une ou deux occasions où ça s’est déjà produit d’après ce que l’on peut voir. Bien sûr qu’ils ne peuvent pas se lancer dans ces conditions», a analysé le spécialiste.

Jean-Paul Paloméros a ensuite prédit que cette réponse ukrainienne devrait durer pendant toute la période estivale. «L’été va être long pour certains, pour tous ceux qui sont bombardés, mais l’été va aussi être court pour les Ukrainiens afin de déployer une stratégie gagnante. Ils sont pris maintenant dans cet étau, à un moment donné, il va falloir qu’ils prennent des risques. Ils sont en train d’essayer de les minimiser en identifiant les points faibles», a détaillé le spécialiste militaire.

Pour parvenir à faire reculer les troupes russes, le général Jean-Paul Paloméros a ajouté que l’Ukraine allait continuer de demander aux Etats-Unis et à l’Union Européenne un soutien logistique et un approvisionnement en armes pour renforcer leur arsenal militaire. 

«Ils vont essayer d’affaiblir encore les Russes, là il leur faudra peut-être encore des moyens de frappes dans la profondeur.  C’est une question qu’ils pourraient poser aux Américains en particulier, qui pourraient leur livrer du matériel. Pour l’instant, ce n’est pas le cas. Voilà, la situation n’est pas figée, il y a du mouvement, il y a des attaques, il y a des morts malheureusement…», a conclu Jean-Paul Paloméros.

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