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Mort de Nahel : Nanterre, Montreuil, Lyon... nuit de violences partout en France

Dans la nuit de mercredi 28 à jeudi 29 juin, des tensions ont éclaté partout en France entre forces de l’ordre et manifestants, deux jours après la mort de Nahel, 17 ans, à Nanterre (Hauts-de-Seine) par un tir policier.

Des scènes chaotiques. Pour la deuxième nuit consécutive, des tensions ont éclaté dans la nuit de mercredi 28 à jeudi 29 juin entre manifestants et forces de l’ordre partout en France. Armes, bus volés ou encore commissariat attaqués, des scènes d’une violence inouïe qui surviennent deux jours après la mort de Nahel, 17 ans, par un tir policier à Nanterre (Hauts-de-Seine).

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Les premières tensions ont éclaté aux alentours de 21h à Viry-Chatillon, en Essonne. Les émeutiers ont incendié un bus afin de bloquer la circulation.

À Nanterre, chef-lieu des Hauts-de-Seine où le jeune adolescent est mort, plus d'une dizaine de voitures et nombre de poubelles ont été incendiées, et des barrières ont été placées sur la route.

À Montreuil, en Seine-Saint-Denis, une voiture de police avec des agents à bord aurait été attaquée par un groupe de jeunes voulant à s’en prendre aux forces de l’ordre. Des mortiers d'artifice ont été tirés en direction de la mairie de la ville. 

Les violences urbaines ont aussi touché Dammarie Les Lys, en Seine-et-Marne. Et cette fois, c’est un commissariat de police qui a été pris d’assaut et les véhicules de police ont été incendiés.

Même constat à Vitry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne, où les policiers ont été ciblés par des tirs de mortiers d'artifice.

À quelques kilomètres plus loin, le poste de sécurité de la Maison d’arrêt de Fresnes a été attaqué aux tirs de mortiers et d’artifice. Alors qu’ils tentaient de s’y introduire, les manifestants ont appelé à libérer des détenus.

À Clamart (Hauts-de-Seine), un tramway a été incendié à l’arrêt Georges-Pompidou. Une cinquantaine de CRS ont été déployé pour tenter de ramener le calme.

En dehors de l’Île-de-France, des scènes d'émeutes sont survenues à Amiens, Lille ou encore Toulouse.

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Les quartiers de Dijon ont connu des incidents où des containers de déchets ont été incendiés et des fusées d'artifice ont été tirées, selon les autorités.

À Lyon et dans les zones environnantes, les forces de l'ordre ont été attaquées avec des mortiers d'artifice. À Villeurbanne, un incendie s'est déclaré dans un immeuble, causant des blessures légères à quatre personnes, selon les pompiers. 

À Vaulx-en-Velin, le commissariat a été pris pour cible. 

Au total, 150 personnes ont été interpellées à la suite de cette nouvelle nuit de violences, a précisé Gérald Darmanin. «Une nuit de violences insupportables contre des symboles de la République : mairies, écoles et commissariats incendiés ou attaqués. 150 interpellations. Soutien aux policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers qui font face avec courage. Honte à ceux qui n’ont pas appelé au calme», a écrit le ministre de l’Intérieur.

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