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Attentat d'Arras : qui sont les 11 personnes placées en garde à vue ?

Depuis son arrestation, l'assaillant «ne s'est pas expliqué sur les faits». [©François LO PRESTI/AFP]

Après l'attentat à Arras, qui a vu la mort d'un professeur dans un collège-lycée, 11 personnes ont été placées en garde à vue, selon nos informations ce dimanche. Mais qui sont-elles ?

Onze personnes sont actuellement en garde à vue ce dimanche 15 octobre dans le cadre de l'attentat commis à Arras, selon nos dernières informations. Une attaque qui a coûté la vie à un enseignant et blessé trois autres personnes, ce vendredi, dans un collège-lycée de la ville du Pas-de-Calais.

Parmi eux, l'assaillant, Mohammed Mogouchkov, né en Russie en 2003 et fiché pour radicalisation en France, d'après le Parquet national antiterroriste (PNAT), qui a ouvert une enquête pour «assassinat en relation avec une entreprise terroriste, tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste».

Après avoir tué au couteau Dominique Bernard, un professeur de français âgé de 57 ans, blessé un autre enseignant, un agent technique et un agent d'entretien, Mohammed Mogouchkov a été interpellé dans la cour du lycée, où il avait été scolarisé antérieurement.

Depuis son arrestation, l'assaillant «ne s'est pas expliqué sur les faits», a indiqué cette source policière. «Plusieurs témoins ont entendu l'auteur crier Allah Akbar», a indiqué le PNAT lors d'une conférence de presse.

PLUSIEURS MEMBRES DE SA FAMILLE EN GARDE À VUE

Parmi les personnes également en garde vue figurent plusieurs membres de la famille de l'assaillant : sa soeur, sa mère, son oncle et deux de ses frères, dont l'un a été extrait de sa cellule (prison de la Santé), où il est détenu pour «association de malfaiteurs terroriste». 

Selon les informations du Parisien, un homme de 32 ans, prénommé Maxime C., est actuellement en garde à vue. Il était en contact virtuel avec l'assaillant. Le média le présente comme un individu susceptible d'avoir «influencer le tueur».

Mais à l'heure actuelle, nous n'avons pas les identités des trois autres personnes encore en garde à vue.

Deux Biélorusses relâchés

Samedi, deux Biélorusses «avec qui l'assaillant était lors de son contrôle par la police la veille des faits» ont aussi fait partie des gardés à vue, a précisé une autre source policière, mais rien ne dit qu'ils soient mêlés aux faits. Selon nos informations, ces deux personnes sont sorties de leur garde à vue.

L'attentat a eu lieu presque trois ans jour pour jour après la mort de Samuel Paty, professeur d'histoire décapité le 16 octobre 2020 près de son établissement dans les Yvelines pour avoir montré des caricatures de Mahomet lors de cours sur la liberté d'expression. Il a provoqué une onde de choc, en particulier dans le monde enseignant, dans un contexte marqué par les craintes d'importation en France du conflit entre le Hamas et Israël.

Depuis vendredi soir, la France est passée en alerte «urgence attentat», niveau le plus élevé du dispositif Vigipirate.

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