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Alertes à la bombe dans les aéroports : «Chaque enquête ira au bout, il y aura des sanctions», promet Clément Beaune

Le ministre des Transports Clément Beaune a indiqué que le gouvernement traiterait avec «une grande fermeté» les personnes qui diffuseraient de fausses alertes à la bombe visant les aéroports.

«Des gros abrutis, voire de grands délinquants». Clément Beaune a tenu ce vendredi 20 octobre une réunion sur la sécurité dans les aéroports. Le ministre des Transports a déploré le très grand nombre de fausses alertes à la bombe reçues depuis plusieurs jours. «18 aéroports ont été visés, 10 ont été évacués ce vendredi», a-t-il fait savoir.

Face à un tel constat, Clément Beaune a indiqué que chaque menace ferait l’objet d’un dépôt de plainte et d’une saisine «systématique» du procureur de la République. «Nous n’avons pas peur malgré le contexte, nous ne sommes pas intimidés. Chaque enquête ira au bout, il y aura des sanctions», a-t-il ajouté.

Ces alertes se sont multipliées en France depuis plusieurs jours, notamment depuis l’attaque terroriste à Arras, le 13 octobre dernier, qui a coûté la vie à l’enseignant Dominique Bernard.

Un travail mené conjointement avec le garde des Sceaux

La lutte contre les fausses alertes à la bombe est prise très au sérieux par l’exécutif. Mercredi dernier, lors de l’inauguration d’un centre de détention dans l’Essonne, Eric Dupond-Moretti a, comme Clément Beaune, averti les auteurs. «Les petits guignols seront retrouvés et punis», a-t-il promis.

Selon le Code pénal, les fausses alertes à la bombe peuvent être passibles de «deux ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende».

Jeudi soir, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé 18 interpellations en 48 heures en lien avec ces alertes, qui touchent aussi des établissements scolaires et des lieux touristiques.

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