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La France insoumise : la députée Raquel Garrido mise en retrait quatre mois pour avoir critiqué Jean-Luc Mélenchon

La députée Raquel Garrido ne pourra plus être oratrice du groupe La France insoumise pour une durée de quatre mois. [JULIEN DE ROSA / AFP]

La députée insoumise de Seine-Saint-Denis Raquel Garrido a été sanctionnée ce mardi 7 novembre par le bureau du groupe LFI à l’Assemblée nationale après avoir critiqué le leader du mouvement Jean-Luc Mélenchon.

Des propos qui dérangent. Ce mardi 7 novembre, le groupe parlementaire de La France insoumise à l’Assemblée nationale a annoncé la mise en retrait de Raquel Garrido. La députée de Seine-Saint-Denis a été sanctionnée pour avoir remis en cause la stratégie de son mouvement, y compris de son leader Jean-Luc Mélenchon.

En octobre dernier, l’avocate reprochait en effet à l’ancien candidat à la présidentielle de nuire à son camp «depuis peut-être un an» et «l’affaire Quatennens».

Ce lundi, le bureau du groupe LFI au palais Bourbon a ainsi «décidé que Raquel Garrido ne pourrait plus être oratrice au nom du groupe dans les travaux parlementaires pour une durée de quatre mois», a-t-il fait savoir par l’intermédiaire d’un communiqué. Concrètement, la députée ne pourra plus porter la parole de son groupe, notamment lors des questions au gouvernement.

Raquel Garrido n’a pas caché sa colère et un sentiment d’humiliation, dénonçant une sanction similaire à celle infligée à Adrien Quatennens, après sa condamnation pour des faits de violences conjugales. «Quatre mois, cela vous dit quelque chose ? C’est comme Adrien Quatennens (…) Je suis humiliée, je suis en colère, j'ai honte de voir cette évolution du projet politique auquel j'ai consacré trente ans de ma vie», a-t-elle déclaré sur X.

Une décision qui indigne 

La sanction infligée à Raquel Garrido fait beaucoup de bruit, y compris au sein même de La France insoumise. Invitée de France Inter ce mardi, la députée de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain s’est dite «atterrée par cette sanction».

«On ne règle pas des divergences politiques par des sanctions bureaucratiques», a-t-elle ajouté, dénonçant, elle aussi, cette peine de quatre mois, semblable à celle de son collègue Adrien Quatennens.

L’élue de Paris Danielle Simonnet a, de son côté, apporté sa «totale solidarité avec Raquel Garrido», invitant les insoumis à ne pas «accepter cela».

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