En direct
A suivre

Fausses alertes à la bombe : le gouvernement recense 996 signalements, dont 788 dans des établissements scolaires

La propagation de fausses alertes à la bombe est passible de deux ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende. [Sameer Al-DOUMY / AFP]

Ce mardi 14 novembre, Prisca Thevenot, secrétaire d’État chargée de la Jeunesse, a dénoncé la multiplication des fausses alertes à la bombe depuis le mois de septembre, 996 au total, dont 788 dans les établissements scolaires.

Un chiffre hautement inquiétant. Lors des questions au gouvernement ce mardi, Prisca Thévenot a dénoncé la multiplication des fausses alertes à la bombe en France. En effet, depuis le mois de septembre, 996 signalements ont été recensés, dont 788 dans des établissements scolaires, a indiqué la secrétaire d’État chargée de la Jeunesse.

Cette dernière a, dans un premier temps, tenu à «saluer la mobilisation des forces de l’ordre et des services de secours», mais aussi «des chefs d’établissement et des enseignants». Lors de sa prise de parole lors des questions au gouvernement, Prisca Thevenot a déploré le fait que ces fausses alertes «retardaient l’intervention des forces de secours auprès de ceux qui en ont réellement besoin».

Alors que ces alertes touchent fortement les établissements scolaires et l’avancée des élèves et de leurs enseignants dans leurs différents programmes, la secrétaire d’Etat a rappelé l’importance de mettre en place des «dispositifs à l’égard des jeunes», évoquant «des cours de rattrapage», ou encore des «stages de réussite».

Concernant les fausses alertes à la bombe, la justice prévoit, conformément à l’article 322-14 du Code pénal, «deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende si une fausse information dans le but de faire croire qu’une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise, est communiquée ou divulguée».

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités