Une réunion intersyndicale de la SNCF est organisée ce mardi 28 novembre, lors de laquelle les syndicats veulent proposer une journée de grève lors des vacances de Noël.
Les propositions de la direction de la SNCF sur les salaires ont été insuffisantes, selon les syndicats. Une réunion intersyndicale, avec notamment la CGT-Cheminots et Sud-Rail, est organisée ce mardi 28 novembre, lors de laquelle une proposition de grève lors des vacances de Noël sera évoquée.
C’est ce qu’avait annoncé le syndicat Sud-Rail, qui a refusé de signer l’accord proposé par la direction de la SNCF, qui prévoyait une hausse des salaires de 4,6%, et une hausse générale de 1,8%, ainsi que le versement d’une prime de partage de la valeur de 400 euros à l’ensemble des 140.000 cheminots du groupe. Les syndicats réclament des augmentations supérieures à l’inflation, afin que les cheminots gagnent davantage en pouvoir d’achat.
La CGT-Cheminots a également refusé de signer, mais malgré l’absence de majorité, Sud-Rail et CGT-Cheminots représentant 57,33% des voix, la SNCF a tout de même consenti à l’application de l’ensemble des mesures figurant dans l’accord salarial.
Cette grève serait «incompréhensible», fustige Clément Beaune
Sud-Rail avait déjà partagé son ambition de «construire une mobilisation puissante» au moment des vacances de Noël, l’une des périodes les plus importantes pour la SNCF. L’organisation syndicale veut contraindre la direction à rouvrir les négociations sur les salaires.
«Ce serait incompréhensible, après ce qu’on a vécu qui était douloureux pour des milliers de familles l’an dernier, qu’on ait un mouvement social au moment de Noël», a réagi en amont de la rencontre le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, auprès du Figaro. «Les Français ont le droit aux vacances de Noël [...]. On doit pouvoir passer des vacances de Noël sereines, en famille. [...] Les Français méritent ce repos», a-t-il souligné, appelant à la «responsabilité de tous», mais disant faire confiance à la «négociation sociale».