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Assassinat de Narumi Kurosaki : Nicolas Zepeda condamné à 28 ans de réclusion

Le Chilien Nicolas Zepeda a été condamné ce jeudi à 28 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de la Haute-Saône pour l'assassinat de son ex-petite amie japonaise Narumi Kurosaki. [PATRICK HERTZOG / AFP]

Nicolas Zepeda a été condamné en appel ce jeudi à 28 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de la Haute-Saône pour l'assassinat de son ex-petite amie japonaise Narumi Kurosaki. L'un des avocats du Chilien a annoncé qu'il allait se pourvoir en cassation.

Bis repetita pour Nicolas Zepeda. Le Chilien a été condamné en appel, ce jeudi 21 décembre, à 28 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de la Haute-Saône, pour l'assassinat de son ex-petite amie japonaise Narumi Kurosaki à Besançon, en décembre 2016.

À l'énoncé du verdict, rendu après environ cinq heures de délibéré et en l'absence des parents de l'accusé, le Chilien de 33 ans - condamné à la même peine en première instance le 22 avril 2022 - a plongé la tête dans son box. 

Même condamnation qu'en première instance

L'avocat général Etienne Manteaux avait requis la réclusion à perpétuité à son encontre. Bien que le corps de l'étudiante japonaise alors âgée de 21 ans n'ait jamais été retrouvé, le magistrat a insisté sur la «solidité des charges» à l'encontre de l'accusé.

«Je ne suis pas un assassin!», avait clamé le Chilien dans ses derniers mots à la cour jeudi matin. «Je suis certainement, certainement très loin de celui que j'aimerais être. Mais je ne suis pas un assassin», avait-il déclaré, des larmes dans la voix. «Je ne suis pas un assassin, je n'ai pas tué Narumi, je ne sais pas comment le dire autrement», avait-il lancé à la cour avant qu'elle ne se retire pour délibérer.

Tout au long de ce deuxième procès, durant lequel il s'est exprimé dans un excellent français, Nicolas Zepeda est souvent apparu en difficulté, peinant à se justifier sur de nombreux points du dossier ou sur ses revirements.

Nicolas Zepeda va se pourvoir en cassation

Il a concédé des «mensonges», reconnaissant par exemple s'être rendu en France pour rencontrer Narumi et renouer avec elle, alors qu'il prétextait jusqu'alors une rencontre fortuite avec son ex. Pour Etienne Manteaux, Nicolas Zepeda est l'auteur «évident» du crime, dévoré «par son délire de possession».

Dans la chambre universitaire de la Japonaise, dans la nuit du 4 au 5 décembre 2016, il a sans doute «étouffé» ou «étranglé» la jeune femme qui avait manifestement refusé de renouer le fil de leur relation. Il s'est ensuite débarrassé du corps dans une zone boisée où il avait fait des repérages, selon le scénario proposé aux jurés par l'avocat général.

«On va se pourvoir en cassation», a indiqué à l'AFP Me Renaud Portejoie, l'un des avocats de Nicolas Zepeda.

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