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Loi immigration : des rassemblements dans toute la France pour réclamer le retrait du texte

Une autre journée de mobilisation est prévue le dimanche 21 janvier. [Sebastien SALOM-GOMIS / AFP]

Après l’adoption de la loi immigration le 19 décembre, 400 collectifs, associations, syndicats et partis politiques appellent à une journée nationale de mobilisation ce dimanche 14 janvier dans plusieurs villes de France, pour réclamer le retrait du texte.

Trois semaines après l’adoption de la loi immigration le 19 décembre dernier, les opposants continuent de se mobiliser contre le texte. 400 associations et syndicats ont appelé à manifester ce dimanche 14 janvier dans de nombreuses villes du pays. Des mobilisations sont ainsi prévues à Paris, Clermont-Ferrand, Marseille, Bordeaux, Lyon, Grenoble, Rennes ou encore Nice. 

Plus de 400 collectifs, associations, syndicats et partis politiques, y compris plusieurs organisations de sans-papiers, La France insoumise (LFI) et le syndicat Solidaires, sont à l'origine de cet appel à «combattre le racisme, la xénophobie et défendre une politique migratoire d’accueil et de solidarité», selon les déclarations du collectif Basta!.

«Maintenir la pression»

«Le retrait de la loi est possible mais la pression doit venir de la mobilisation», assurait vendredi lors d'une conférence de presse Denis Godard, un responsable de la Marche des solidarités.

Les opposants souhaitent également «maintenir la pression» sur tous les fronts. Plusieurs centaines d'organisations ont ainsi écrit à Gabriel Attal, nouveau Premier ministre, dès sa nomination le 9 janvier, demandant une «clarification» de sa politique migratoire. Un ensemble de juristes, d'universitaires et de responsables associatifs a également envoyé plusieurs «contributions extérieures» au Conseil constitutionnel.

En parallèle des manifestations de ce dimanche 14 janvier, plus de 200 personnalités, dont des acteurs, des écrivains, des journalistes ou encore les secrétaires générales de la CFDT Marylise Léon et de la CGT Sophie Binet, ont également appelé dans une tribune à se mobiliser le dimanche 21 janvier partout en France, contre une loi qualifiée de «dictée des marchands de haine».

Après l'adoption du texte, le président de la République Emmanuel Macron a saisi le Conseil constitutionnel, dont la décision est attendue le 25 janvier prochain.

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