Ce jeudi 25 janvier, Anne Hidalgo, actuelle maire socialiste de Paris, a déclaré qu'elle «n'excluait pas» de se représenter pour les élections municipales de 2026, pour un 3e mandat. Elle affronterait, entre autres, Rachida Dati, la ministre de la Culture.
Anne Hidalgo sera-t-elle candidate pour un troisième mandat à la mairie de Paris ? C'est ce qu'on pourrait croire, ce jeudi 25 janvier, après une interview sur France 2. Interrogée sur son avenir politique, l'élue, au pouvoir dans la capitale depuis 10 ans, «n'exclut rien» quant à sa décision finale. «Je déciderai en temps et en heure après les Jeux» olympiques, qui se tiendront cet été.
«Paris, c'est une ville qui soulève beaucoup d'ambitions. Aujourd'hui, je suis focalisée sur mon mandat, sur la réussite des Jeux. Je prends un plaisir immense à être maire de Paris, c'est une fonction exceptionnelle, d'ailleurs elle est très convoitée.»
Par cette déclaration, Anne Hidalgo fait référence à la déclaration de candidature de Rachida Dati, ancienne cheffe de l'opposition au Conseil de Paris et nommée il y a deux semaines par le président de la République en tant que ministre de la Culture, pour briguer un mandat d'édile.
L'absence de Rachida Dati «va nous faire des vacances»
Une décision qu'Anne Hidalgo savoure sans s'en cacher. «Un peu égoïstement, pour moi en tant que maire de Paris, dans cet hémicycle du Conseil où on a vécu des épreuves pendant trois années, d'insultes ou d'injures en permanence, cela va nous faire des vacances et ça me réjouit. Dans tous les cas, je suis plutôt contente», s'est-elle réjouie.
Le soir du remaniement ministériel, et de la nomination de Rachida Dati à la Culture, Anne Hidalgo avait d'ailleurs publié un message sur son compte Instagram tout en ironie : «Je souhaite bon courage aux acteurs du monde de la Culture compte tenu des épreuves qu’ils vont traverser avec la nomination de Rachida Dati comme ministre de la Culture.»
Quant à son opinion politique sur la candidature de Rachida Dati, la maire de Paris est sans équivoque, puisqu'elle soutient qu'«à Paris, le candidat officiel du pouvoir n'a jamais eu beaucoup de chances». Avant d'ajouter : «Être nommée par le président de la République pour venir conquérir Paris, en général, cela vous fait plutôt partir avec des semelles de plomb.»
Elle a également critiqué la manière dont s'est faite cette candidature, après seulement quelques jours en tant que ministre. «Il y a un temps pour tout. Elle est nommée au ministère de la Culture, elle devrait plutôt s'intéresser à la culture».