En direct
A suivre

Seine-Maritime : un homme qui avait agressé un élu condamné à trois mois de prison avec sursis

La mairie de Beaurepaire avait fait savoir qu’un adjoint au maire, âgé de 70 ans, avait reçu un coup de tête de la part de l’un de ses administrés vendredi 2 février. [Capture d'écran Google Maps]

Après avoir agressé un adjoint au maire de Baurepaire en Seine-Maritime, un homme a été condamné ce mercredi à trois mois de prison avec sursis, a-t-on appris ce jeudi 8 février.

Une petite victoire pour l’adjoint au maire de Baurepaire, une petite commune de 500 habitants à 25 kilomètres au nord du Havre. Ce mercredi, son agresseur a été condamné à trois mois de prison avec sursis, à trois ans de privation de ses droits civiques ainsi qu’à l’obligation d’accomplir un stage de citoyenneté sous six mois, a indiqué le procureur du Havre, Bruno Dieudonné. 

L’homme a été condamné en comparution immédiate sur reconnaissance préalable de culpabilité. Le médecin de la victime lui avait retenu une incapacité totale de travail (ITT) de cinq jours.


La mairie de Beaurepaire avait fait savoir qu’un adjoint au maire, âgé de 70 ans, avait reçu un coup de tête de la part de l’un de ses administrés vendredi 2 février. L’élu a expliqué lui avoir simplement demandé de déplacer son véhicule, sur demande de Carol Gondouin, maire de la commune. 

Des explications qui ont été relayées dans un communiqué publié sur la page Facebook de la mairie. Il a alors été rapporté que la voiture «ventouse» en question, stationnait dans un parking public appartenant à la Communauté Urbaine Le Havre Seine Métropole. 

«c’est toi qui a appelé les flics ?»

Cette demande concernant ce stationnement gênant était pourtant en règle avec l’article R417-12 du code de la route. Celui-ci stipule que le stationnement d’un véhicule devient «abusif si sa durée excède sept jours, ou excédant celle fixée par arrêté». 

En effet, le véhicule en question stationnait à cette place «depuis plusieurs mois» d’après le maire. «Ce n’était pas une amende, juste un mot lui demandant de le déplacer», avait ajouté Carol Gondouin. 

«Le lendemain, mon adjoint sortait chercher son courrier, le propriétaire du véhicule, qui habite dans la même rue, est allé le trouver et lui a mis un grand coup de tête, en lui disant ”c’est toi qui a appelé les flics ?”» a-t-il expliqué. Il a ensuite poursuivi en insistant sur le caractère étrange de l’agression, «cela n’avait pas de sens, c’est moi qui avais mis le mot». 

Cette agression est, par ailleurs, intervenue alors que l’Assemblée nationale a adopté un texte sénatorial visant à mieux protéger les élus locaux, de plus en plus confrontés à ces violences.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités