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La sécurité préoccupe 54% des Franciliens, selon un sondage

Sur 9.000 Franciliens interrogés, la sécurité arrive en deuxième position des sujets qui les préoccupent le plus, juste derrière la pauvreté. Une insécurité qui se fait de plus en plus ressentir, notamment dans les transports en commun.

L'insécurité toujours plus présente. La sécurité est au cœur des préoccupations des Franciliens. Dans la dernière enquête de l'Institut Paris Région publiée cette semaine, la sécurité et la lutte contre la délinquance sont repassées devant la lutte contre le chômage, mais reste derrière la pauvreté. Ainsi, 54,4 % d'entre eux se disent concernés en 2023 alors qu’ils étaient 53,4 % en 2019, selon ce baromètre.

Dans le détail, sur 9.000 personnes interrogées de plus de 15 ans, la lutte contre la délinquance est une priorité pour 31% des plus de 65 ans alors que chez les jeunes de 15 à 24 ans, le chiffre baisse à 12%. Si près d’une personne sur trois (34,3 %) cite comme principale cause de cette délinquance une absence de moralité, nombreuses sont celles qui évoquent plutôt une justice trop indulgente (29,8 %), ou encore le chômage (27,7 %), explique l'Institut Paris Région.

«Ça arrive en deuxième position car ça fait 24 mois que l'insécurité est grandissante en France et en Île-de-France. On a une insécurité qui explose, des actes de délinquance qui explosent également. Aujourd'hui, vous avez un relais médiatique qui est tel que personne ne peut être dupe et personne ne peut tronquer la vérité», explique pour CNEWS William Maury, délégué national Alliance Police National. 

LES AGRESSIONS SEXUELLES EN HAUSSE

En cause également, la hausse des agressions sexuelles. Quatre Franciliens sur dix en ont été victimes dans les trois ans qui précèdent l'enquête : «Je ne pense pas que ce soit une hausse à proprement parler des actes, mais certainement une parole un peu plus libérée des victimes. Il faut savoir qu'aujourd'hui, le ministre de l'Intérieur a mis en marche dans différents commissariats, des protocoles pour sécuriser les victimes et qu'elles soient prises en compte par une oreille un peu plus exercée et un peu plus professionnelle», poursuit William Maury. 

Les transports en commun sont particulièrement touchés par cette montée de la violence puisqu'un tiers des agressions s'y passent. Ce sentiment d'insécurité est partagé par plus de la moitié des Franciliens.

La première préoccupation des Franciliens reste toutefois la pauvreté, dans un contexte de crise du pouvoir d'achat. Le chômage arrive en troisième position du classement. 

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