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Stalingrad : la RATP et la Police nationale face au fléau du crack

Le quartier et la station de métro de Stalingrad dans le 19e arrondissement de Paris sont envahis par les toxicomanes et les dealers. Face au fléau du crack, la RATP et la Police nationale se mobilisent pour les arrêter. CNEWS a pu les suivre.

Des courses-poursuites dans une station de métro parisienne. Hier, les équipes de CNEWS ont pu suivre une unité de police et des agents sûreté de la RATP qui opèrent au sein de la station de métro de Stalingrad, dans le 19e arrondissement de Paris. Depuis de nombreuses années, cet endroit de la capitale parisienne est connu pour être gangréné par le trafic de crack.

Les policiers et les agents de sûreté sont donc sur place pour tenter d'arrêter les trafiquants. Les courses-poursuites à l'intérieur de la station sont fréquentes : «La plupart de ces personnes-là ont le crack dans la bouche. Ce sont des cailloux qui sont enroulés dans du cellophane qu'ils se mettent entre les dents. S'ils sentent un risque important que ce soit nous ou la police, ils vont l'avaler. Si c'est mal protéger, ils peuvent faire une overdose», explique un agent de sûreté de la RATP. 

des doses payées avec des titres-restaurant

Les toxicomanes sont prêts à tout pour obtenir leur dose et tous les moyens de paiement semblent être acceptés par les dealers, même les titres-restaurant : «Les crackers, ils font la manche, ils récupèrent ce qu'ils peuvent et après ils payent avec ça (tickets-restaurant)», raconte ce même agent. 

Malgré les efforts de la RATP et de la Police nationale, les riverains se sentent toujours abandonner face au fléau du crack à Stalingrad : «Maintenant, je ne sors plus. Avant j'allais au theâtre, mais maintenant c'est plus possible parce qu'ils sont en bas de l'immeuble et ils demandent toujours de l'argent. Ce sont des zombies», expliquait une riveraine sur CNEWS.

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