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Colère des agriculteurs : pourquoi pourrait-elle reprendre dans les prochains jours ?

Il s'agit de la crise la plus grave depuis 30 ans, estime la FNSEA. [Emmanuel Dunand / AFP]

À une dizaine de jours de l'ouverture du Salon de l'agriculture, les syndicats agricoles ont annoncé qu'ils reprendront les mobilisations si les mesures du gouvernement ne sont pas suivies d'effets palpables.

Gabriel Attal a retrouvé mardi 13 février à Matignon les représentants de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs, qui maintiennent la pression sur le gouvernement, à onze jours du Salon de l'agriculture qui commencera la 24 février prochain.

Une conférence de presse est prévue à 20h par les deux syndicats, qui ont bien fait comprendre que les mouvements de protestation pourraient reprendre dans tout le pays si les promesses ne sont pas suivies de mesures concrètes.

Dix jours après la levée des blocages, le Premier ministre a reçu les syndicats en compagnie du ministre de l'Agriculture Marc Fesneau et de la ministre déléguée, Agnès Pannier-Runacher.

Le rythme des réponses de l'État n'est «pas le bon»

Le monde rural connait une crise intense, motivée par un désespoir des agriculteurs, qui d'une part peinent à dégager des revenus décents de leur activité, et d'autre part sont ensevellis par un grand nombre de normes et contraintes administratives qui leur coûte de l'argent. Il s'agit de la crise la plus grave depuis 30 ans, estime la FNSEA. 

Comme chaque année avant l'ouverture du salon agricole, Emmanuel Macron doit recevoir la Coordination rurale et la Confédération paysanne mercredi 14 février, puis la FNSEA et les JA «la semaine prochaine». Mais cette fois-ci le contexte est bien différent. 

«On comprend que tout ne va pas se faire en trois jours. Mais le président de la République, il ne va pas falloir qu'il arrive seulement avec de beaux discours au Salon de l'agriculture», a prévenu le syndicaliste Arnaud Rousseau qui attend de Gabriel Attal un rendez-vous mensuel, pour «avancer» sur «des cas concrets».

Pour le militant, le rythme actuel des réponses gouvernementales «n'est pas le bon».

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