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Islam radical : le nombre d’expulsions d’individus jugés dangereux a augmenté de 26% en 2023, annonce Gérald Darmanin

En 2023, la lutte contre l’islam radical et politique s’est intensifiée, a estimé Gérald Darmanin. [Sarah Meyssonnier/Reuters]

Ce dimanche 18 février, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé que le nombre d’expulsions d’individus jugés dangereux et liés à l’islam radical a augmenté de 26% en 2023, par rapport à 2022. Au total, 44 personnes étrangères ont été expulsées.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a confirmé, ce dimanche 18 février au soir, que le nombre d’expulsions de personnes jugées dangereuses et liées à l’islam radical a augmenté de 26 % l’année précédente par rapport à 2022.

«À la demande d’Emmanuel Macron, nous avons intensifié la lutte contre l’islam radical et politique suivi par la DGSI : + 26 % d’expulsions par rapport à 2022», a écrit le locataire de Beauvau.

Cette information a d’abord été dévoilée par nos confrères du Figaro, citant un bilan de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Selon celui-ci, 44 personnes, ou «objectifs» de ce service de renseignement, ont été visées par une mesure d’expulsion en 2023.

Parmi ces 44 personnes, dont les nationalités n’ont pas été révélées, certaines ont été déchues de leur nationalité française.

Mais comment ces individus ont-ils étaient repérés ? En effet, toujours selon la note dont nos confrères ont eu accès, certains avaient récemment proféré des menaces.

D’autres ont été condamnés par la justice pour avoir été impliqués dans des actes terroristes passés. Selon le Figaro, il s’agit de profils «plus âgés et expérimentés, vétérans des anciennes filières jihadistes afghanes ou afghano-pakistanaises». Ces personnes ont été «cueillies» à leur sortie de prison.

On retrouve également des islamistes signalés par des services français ou étrangers et connus de la DGSI pour leurs liens avec la mouvance jihadiste.  

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