Ce dimanche 25 février, le député Aurélien Pradié a demandé au président de son parti Eric Ciotti d’exclure purement et simplement la ministre de la Culture Rachida Dati des Républicains.
Son entrée au gouvernement n’est toujours pas passée. Ce dimanche 25 février, le député Les Républicains du Lot Aurélien Pradié a demandé l’exclusion «sans nuances» de Rachida Dati de son parti.
L’élu a considéré qu’en acceptant le poste de ministre de la Culture, celle-ci avait «trahi certaines de ses convictions», exigeant que sa famille politique fasse preuve «de clarté» concernant la maire du 7e arrondissement de Paris.
Invité de France 3, Aurélien Pradié a qualifié ce ralliement de Rachida Dati, de «trahison qui contribue à l’effritement de la noblesse de l’engagement politique».
| L'Entretien
"Il faut exclure formellement #rachidadati (...) elle a trahi ses convictions (...) les fesses entre deux chaises c'est fini" conseille @AurelienPradie #LR à @ECiotti. #Dimpol @letellier_ftv @FranceTV #France3 pic.twitter.com/3mYgRWzjF4— DimancheEnPolitique (@DimPolitique) February 25, 2024
Eric Ciotti temporise
Alors que le député demande une exclusion, le patron des Républicains Eric Ciotti a lui répété qu’il n’était nécessaire d’exclure formellement Rachida Dati car cette dernière n’était plus adhérente du parti, n’ayant pas renouvelé sa cotisation.
S’il assume parfois des positions divergentes au sein de son parti, notamment lors des débats autour de la réforme des retraites, Aurélien Pradié a appelé son président a mettre un terme aux «nuances», et a faire preuve «d’intransigeance».
Depuis son entrée au gouvernement, Rachida Dati est souvent prise pour cible par les parlementaires LR, notamment lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.
La ministre de la Culture qui, lors de prise de fonction, avait fait savoir qu’elle n’oubliait pas son objectif de prendre la mairie de Paris à Anne Hidalgo, lors des municipales de 2026.