En direct
A suivre

«On ne s'improvise pas chef de guerre, avec des gants de boxe», Eric Ciotti raille Emmanuel Macron

Eric Ciotti, président des Républicains, a pris la parole lors du meeting de début de campagne de son parti pour les élections européennes : «On ne s'improvise pas chef de guerre avec des gants de boxe», a-t-il dit à propos d'Emmanuel Macron et de sa position face à l'Ukraine.

Habitué de l'arène politique, Eric Ciotti sait lui aussi donner des coups. Et samedi 23 mars, le président des Républicains a tenté de démontrer que son parti n'était pas K.O, lors du meeting de lancement de la campagne pour les européennes, alors même que les sondages créditent sa famille politique, portée par François-Xavier Bellamy, d'intentions de vote comprises entre 7% et 9%. «Le 9 juin, n'égarez pas de nouveau votre vote», a-t-il abondé, évoquant ainsi le détournement des électeurs LR du parti de droite classique depuis 2017.

Éric Ciotti a ainsi lancé un «appel» aux électeurs de droite «égarés», les exhortant à «revenir au sein de leur famille politique» aux élections européennes. «Revenez ! Revenez au milieu de vos valeurs, revenez au sein de votre famille politique», a abondé le président des Républicains.

Emmanuel Macron, «l'homme qui valait mille milliards d'euros de dette»

«Peu importe les chemins empruntés, nous devons nous rassembler pour la France», a-t-il ajouté devant quelque 3.000 militants venus assister à l'évènement aux Docks de Paris à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).

Il a surtout lâché ses coups contre le président de la République Emmanuel Macron, «l'homme qui valait mille milliards d'euros de dette» et ses «déclarations va-t-en-guerre sur l'Ukraine». «On ne s'improvise pas chef de guerre, avec des gants de boxe», a-t-il ajouté, raillant de récentes photos diffusées par l'Elysée montrant le chef de l'Etat assener des coups sur un sac de frappe. 

Après la prise de parole d'Eric Ciotti, la numéro deux de la liste, l'agricultrice Céline Imart, a également ciblé le chef de l'Etat, «spécialiste du grand enfumage», selon ses propos. «Lorsque ses deux quinquennats seront terminés, que restera-t-il ? Des mots, des palabres (...) mais rien pour la France, rien pour nos enfants», a-t-elle souligné.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités