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Mort d’Émile : médecin légiste, spécialistes des insectes et des pollens, anthropologues… Qui sont les experts mobilisés sur place ?

Plusieurs équipes d’experts ont été déployées, à commencer par l’équipe cynophile de Gramat (Lot), réputée pour sa mobilisation dans le cadre de l’affaire Maëlys. [Clément MAHOUDEAU/AFP]

Depuis la découverte d’ossements du petit Emile samedi 30 mars, de nombreux moyens ont été déployés pour poursuivre les recherches et retrouver d'autres indices. De ce fait, plusieurs experts ont été mobilisés sur place.

Alors que des ossements du petit Emile ont été découverts au sud du hameau du Haut-Vernet samedi 30 mars, l’enquête a pris un nouveau tournant et des recherches sont activement menées pour poursuivre les investigations sur la mort du garçonnet qui avait disparu en juillet 2023.

Pour ce faire, un vaste dispositif a été mis en place et ce dès lundi 1er avril, où une centaine d’enquêteurs se sont rendus sur les lieux de la triste découverte, le premier objectif étant de déterminer la durée que les ossements ont passée sur place.

Plusieurs équipes d’experts ont été déployées, à commencer par l’équipe cynophile de Gramat (Lot), réputée pour sa mobilisation dans le cadre de l’affaire Maëlys. Les équipes cynophiles sont composées d'au moins trois personnels de carrière de la Gendarmerie, tous maîtres de chiens. Ces derniers sont dressés pour retrouver des restes humains, notamment dans des zones forestières.

Des anthropologues, des chimistes et des drones

Ont aussi été déployés la section de recherches de Marseille, aux côtés des experts de l'IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale). Situé à Pontoise (Île-de-France), l’institut a été créé en 1987, soit trois ans après l'affaire Grégory. Il a aussi joué un rôle fondamental dans plusieurs enquêtes, dont celle liée à la disparition de Maëlys en 2017.

Composé de médecins légistes, d’ingénieurs, de chimistes, de dentistes, ou encore d’anthropologues, l’IRCGN n’est pas uniquement chargé d'analyser les éléments depuis un laboratoire. Il peut aussi être déployé sur le terrain. En l'occurrence, les experts présents sur place sont chargés d’analyser les ossements retrouvés pour tenter de déterminer les circonstances de la mort d’Emile.

Dans les rangs de l'IRCGN figurent également des spécialistes des insectes et des pollens, mobilisés dans le cadre de l’enquête. Enfin, des drones à capteurs multispectraux ont été déployés par l'Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie nationale, afin de recréer numériquement la scène, avait expliqué le lieutenant Aurélien S., responsable de l’IRCGN, lors d’un point presse lundi 1er avril.

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