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Transports : le Passe Rail verra le jour cet été, affirme le ministre des Transports, malgré des voix discordantes dans les régions

Cet été, les moins de 27 ans pourront voyager dans toue la France à bord des TER et Intercités pour 49 euros par mois, grâce au Passe Rail. [ERIC PIERMONT / AFP]

Le «Passe Rail», promis par le chef de l'État l'an dernier verra bien le jour cet été. L'exécutif et les présidents de plusieurs régions se sont finalement mis d'accord, après s'être rejetés la faute d'un projet avorté un peu plus tôt.

Une promesse tenue. Annoncé successivement par Emmanuel Macron et l'ex-ministre des Transports Clément Beaune, le déploiement du Passe Rail verra bel et bien le jour cet été. 

«Toutes les régions» françaises sont finalement d'accord, pour la mise en place du «Passe Rail», s'est réjoui Patrice Vergriete, le ministre délégué aux Transports, revenant néanmoins sur des discussions délicates avec trois présidents de région. 

Prévu pour redynamiser les transports ferroviaires sur la période estivale, ce passe, déjà mis en place chez nos voisins allemands permettra aux moins de 27 ans de voyager sur le territoire à bord des TER et Intercités, après avoir déboursé une cinquantaine d'euros pour le mois. 

«Ça fait 700.000 jeunes qui vont pouvoir bénéficier pour cet été et pour 49 euros de l'accès libre aux Intercités et aux TER, c'est une belle nouvelle pour la jeunesse», s'est félicité le ministre.

Un projet un temps menacé

Il y a quelques heures, le projet avait été menacé. «A moins d'un changement de pied des présidents de région, aujourd'hui même, nous ne pouvons pas être opérationnels en 2024. (...) Il n'y aura pas de passe rail cet été», avait indiqué, dans un premier temps, Patrice Vergriete ce mercredi, chez nos confrères de Franceinfo.

«On n'a toujours pas l'accord de l'ensemble des présidents de région. Il manque trois présidents de région», avait déclaré Patrice Vergriete un peu plus tôt dans la journée, désignant Xavier Bertrand, Laurent Wauquiez et Hervé Morin, respectivement présidents des régions Hauts-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes et Normandie. 

De leurs côtés, les principaux responsables politiques visés avaient dénoncé une sortie médiatique calculée du gouvernement. C'est «encore une annonce» faite «sans concertation préalable avec les régions qui sont pourtant organisatrices des transports ferroviaires», expliquait Hervé Morin, président de la région Normandie. 

La région des Hauts-de-France avait souligné que la «prise en charge de la perte de recettes aurait dû être assumée totalement par l'Etat». 

Un point soulevé par Patrice Vergriete, qui rappelle que «80% des dépenses auraient été tirées de l'État pour financer ce dispostif, soit 15 millions d'euros», soit «exactement ce que demandaient les régions». 

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