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Notre-Dame de Paris : que symbolise le coq, qui a retrouvé récemment le sommet de la cathédrale ?

Le nouveau coq a été hissé jusqu’au sommet de la flèche de Viollet-le-Duc. [Thomas SAMSON / AFP]

Cinq ans après l’incendie de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, qui avait fait le tour du monde, le chantier avance, en vue d’une réouverture en décembre prochain. Certains éléments ont déjà retrouvé leur place. C'est le cas du coq, qui a d’ores et déjà repris le sommet de l’édifice. Mais que symbolise-t-il ?

Son retour avait ému de nombreux fidèles et amoureux de la cathédrale. Ce lundi 15 avril marque les cinq ans l’incendie qui avait ravagé Notre-Dame de Paris. Alors que les travaux se sont enchaînés pour rebâtir l’édifice, certains joyaux et symboles ont déjà retrouvé leur place d’antan. C’est le cas du coq, élément emblématique de la cathédrale, qui avait été replacé au sommet, le 16 décembre dernier.

Il s’agit en réalité d’un nouveau coq, construit après le terrible incendie d’avril 2019, puisque celui en place à ce moment-là avait été très abîmé par les flammes. Celui-ci, dessiné par l’architecte en chef des monuments historiques Philippe Villeneuve, a été béni au sol par l’archevêque de Paris, Monseigneur Laurent Ulrich.

Il avait ensuite été hissé avec une grue jusqu’au sommet de la flèche de Viollet-le-Duc, dont la reconstruction se termine, à 96 mètres de haut.  

 2.000 personnes honorées

Installer un coq au sommet des clochers est une tradition qui remonte au IXe siècle, lorsque le pape Léon avait alors décidé d’en installer un sur la basilique de Saint-Pierre au Vatican. Selon les informations de La Croix, cette pratique peut évoquer le devoir de vigilance des chrétiens, appelés à veiller. Le coq gaulois est également l’emblème national et sa réinstallation au sommet de Notre-Dame évoque la place centrale de la cathédrale dans l’histoire de la France.  

De plus, ce nouveau coq symbolise le chemin parcouru depuis l’incendie de la cathédrale et sa reconstruction. Il contient des reliques sauvées de l’incendie, très précieuses pour les catholiques : un fragment de la couronne d’épines du Christ, des ossements de Saint-Denys, premier évêque de Paris au IIIe siècle, ainsi que des ossements de Sainte-Geneviève, sainte patronne de la ville de Paris, morte aux alentours de l’an 500.  

Par ailleurs, un tube scellé sera placé dans le coq, dans lequel figure un document avec les noms des 2.000 personnes ayant participé à la reconstruction de l’édifice après l’incendie. 

L’ancien coq sera quant à lui exposé dans «un musée de l’oeuvre de Notre-Dame de Paris», qui verra le jour «dans les locaux de l’Hôtel-Dieu», sur l’île de la Cité, avait annoncé Emmanuel Macron le 8 décembre dernier.  

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