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Journée de la femme : le combat continue

Rassemblement de Libyennes, à Tripoli le 2 septembre 2011. [F. LEONG/AFP]

La Journée internationale de la femme existera tant que des inégalités subsisteront entre les sexes. Et elle ne semble pas prête de disparaître. Instaurée officiellement par les Nations unies en 1977, cette journée trouve son origine au début du XXe siècle. Le 8 mars 1910, à Copenhague (Danemark), la «confédération internationale de femmes socialistes de tous les pays» l’avait créée afin de faire la promotion du vote des femmes. Plus d’un siècle plus tard, elles sont nombreuses à pouvoir voter. Dernières en date, les Saoudiennes ont été autorisées récemment à participer aux élections municipales. Mais elles n’ont toujours pas le droit de conduire une voiture.

Dans le reste du monde arabe, si les femmes participent aux scrutins, elles restent sous-représentées au sein des institutions. Après avoir été en première ligne lors des manifestations du printemps arabe, elles sont confrontées à la montée en puissance des mouvements islamistes, qui fait craindre une régression de leur statut. En la matière, l’Afghanistan fait figure de triste exemple en imposant aux femmes la burqa. Ainsi, si les pays développés ont accordé aux femmes, depuis plusieurs décennies, la place qui leur revient, de vastes zones du monde restent à la traîne.

Dans son dernier état des lieux mondial The World’s Women 2010, l’ONU soulignait que les femmes représentent les deux tiers des 775 millions d’adultes illettrés. Et 54 % des 72 millions d’enfants absents des bancs d’école sont des filles. Un exemple qui montre que le chemin vers l’égalité est encore long.

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