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La Syrie et ses alliés dénoncent une «agression»

Bachar al-Assad, le 7 février 2017 [- / SANA/AFP] Bachar al-Assad, le 7 février 2017 [- / SANA/AFP]

La télévision d'Etat syrienne a qualifié vendredi d'«agression» les frappes américaines contre une base aérienne du régime, une source militaire évoquant des «pertes».

«Agression américaine visant des cibles militaires syriennes avec plusieurs missiles», a alerté la chaîne sitôt après l'annonce américaine. «Les Etats-Unis ont mené à 03H42 (00H42 GMT) une agression flagrante contre l'une de nos bases aériennes dans le centre, avec des missiles, faisant six morts, des blessés et d'importants dégâts matériels», a indiqué l'armée dans un communiqué lu par un porte-parole à la télévision d'Etat, sans préciser s'il s'agissait de victimes civiles ou militaires.

«Cette agression américaine vient après la campagne médiatique de dénigrement menée par des pays (...) après ce qui s'est passé à Khan Cheikhoun», a indiqué pour sa part l'agence officielle Sana. L'attaque chimique présumée, qui a fait au moins 86 morts dans cette ville du nord-ouest syrien selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, a été imputée au régime de Bachar al-Assad, notamment par Washington, Paris et Londres.

La Russie dénonce une «agression contre un Etat souverain»

«Le président Poutine considère les frappes américaines contre la Syrie comme une agression contre un Etat souverain en violation des normes du droit international, (se fondant) sur des prétextes inventés», a affirmé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. «Cette action de Washington cause un préjudice considérable aux relations russo-américaines, qui sont déjà dans un état lamentable», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes.

L'Iran condamne «vigoureusement» l'attaque

L'Iran, autre allié du régime syrien, a lui aussi «vigoureusement» condamné les frappes américaines. Cette attaque ne fera qu' aider les groupes terroristes qui sont en déclin et compliquer encore la situation en Syrie et dans la région», a affirmé Bahram Ghassemi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.

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