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Harcèlement sexuel : un ministre britannique visé par une enquête

D'après les médias d'outre-Manche, quatre élus au minimum seraient concernés par des accusations de harcèlement sexuel.[Handout / PRU / AFP]

Le gouvernement de Theresa May ouvre une enquête sur son ministre du Commerce international, Mark Garnier, accusé d'avoir eu un comportement douteux vis-à-vis de sa secrétaire.

D'après le journal The Mail on Sunday, le responsable politique, également élu à l'assemblée, a reconnu les faits. Il aurait donné un surnom à caractère sexuel à sa secrétaire et l'aurait envoyé lui acheter deux sex toys à Londres. Toutefois, il a assuré que «cela n'impliquait pas de harcèlement sexuel». C'est ce que les investigations du gouvernement, dont l'ouverture a été annoncée ce dimanche, chercheront à déterminer, afin de savoir si le code ministériel a été violé ou non.     

Mais ce n'est pas le seul parlementaire sur lequel pèse des soupçons de harcèlement ou d'agression sexuels. D'après les médias d'outre-Manche, quatre élus au minimum seraient concernés.

Un processus de sanctions

La chef du gouvernement Theresa May a annoncé qu'elle écrirait au président du parlement à propos de ces accusations jugées très «préoccupantes» par une de ses porte-parole. Elle a également demandé de mettre en place un processus de sanctions. 

Sans compter que l’ancien ministre conservateur Stephen Crabb a aussi reconnu dimanche qu'il avait envoyé des messages «explicites» à une jeune femme âgée de 19 ans. Cette dernière l'avait rencontré à l'occasion d'un entretien d'embauche qu'elle avait passé avec lui en 2013. 

Samedi, dans un autre registre, le ministre britannique de l’Environnement, Michael Gove, avait présenté ses excuses pour une blague douteuse évoquant le producteur de cinéma américain, Harvey Weinstein, accusé de harcèlement et d'agression sexuels par plus de 80 femmes. 

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