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Les 3 infos majeures, hors coronavirus, du mercredi 22 avril

La Cour de cassation a rejeté mercredi 22 avril le pourvoi d'Abdelkader Merah.[Benoit PEYRUCQ / AFP]

Si l’épidémie de coronavirus et l’état de crise dans laquelle elle a plongé le monde attirent toutes les attentions, l’actualité se poursuit malgré tout aux quatre coins du globe. C'est pourquoi CNEWS a regroupé les informations majeures de la journée, qui ne sont pas liées au Covid-19.

TERRORISME : ABDELKADER MERAH DÉFINITIVEMENT CONDAMNÉ À 30 ANS DE RÉCLUSION CRIMINELLE

La Cour de cassation a rejeté mercredi 22 avril le pourvoi d'Abdelkader Merah, rendant définitive sa condamnation à trente ans de réclusion criminelle pour complicité des sept assassinats perpétrés en mars 2012 par son frère Mohamed.

Le 18 avril 2019, la cour d'assises spéciale de Paris avait condamné en appel le frère du jihadiste toulousain à trente ans de réclusion, dont deux tiers de sûreté et l'avait déclaré coupable, contrairement à la première instance, de «complicité» des crimes de Mohamed Merah.

VIOLENCES URBAINES : INTERPELLATIONS, ÉCOLE ENDOMMAGÉE ET APPEL AU CALME

Neuf personnes ont été interpellées dans la nuit de mardi 22 au mercredi 23 avril dans l'agglomération parisienne où plusieurs communes ont été le théâtre de violences urbaines.

Dans une vidéo transmise mardi soir par son avocat à l'AFP, le motard gravement blessé à la jambe samedi, a lancé un appel au calme. «J'ai appris que vous aviez cassé des voitures. Je vous demande de rentrer chez vous, de vous calmer», déclare depuis son lit d'hôpital cet homme de 30 ans.

Alors qu'il circulait sans casque sur une moto de cross, il a eu la jambe gauche fracturée après avoir heurté la portière ouverte d'une voiture de police banalisée qui se trouvait à l'arrêt à un feu rouge.

L'accident, en plein confinement, a rapidement enflammé les réseaux sociaux, alimentés par des vidéos de témoins dénonçant une «bavure» policière, et provoqué des échauffourées dans la ville le soir-même.

L'Iran lance un satellite militaire, sur fond de nouvelle escalade avec Washington

L'Iran a annoncé le lancement d'un premier satellite militaire, aussitôt dénoncé par les Etats-Unis sur fond de nouvelle escalade de tensions dans le Golfe, où Donald Trump menace de «détruire» des embarcations iraniennes.

Les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique iranienne, se sont targués du lancement réussi du satellite «Nour» («Lumière» en persan). Il s'agit d'un «nouveau développement dans le domaine spatial pour l'Iran islamique», ont-ils assuré sur leur site Sepahnews.

La télévision d'Etat a diffusé des images de ce qu'elle a présenté comme étant le satellite monté sur une fusée au moment du lancement. Il s'agit d'une «grande réalisation nationale», s'est félicité le ministre iranien des Télécommunications, Mohammad Javad Azari Jahromi.

Ce lancement -dont le bon déroulé n'a pu être vérifié de manière indépendante- n'est qu'une «façade pour le développement par l'Iran de technologies balistiques avancées», a rapidement dénoncé Israël, disant y voir une violation de la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l'ONU.

Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a également jugé que le lancement était «contraire» à la résolution des Nations unies et démontrait que les Etats-Unis avaient «raison» en dénonçant des programmes des tirs de «missiles» masqués. «L'Iran devra rendre des comptes», a-t-il prévenu.

Cet épisode intervient dans un contexte à nouveau explosif entre les deux pays ennemis. Tout récemment, un nouvel incident a mis face-à-face des navires américains et des vedettes des Gardiens de la Révolution dans les eaux du Golfe. Le Pentagone avait alors accusé Téhéran de «manoeuvres dangereuses» en mer.

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