Le gouverneur de la capitale libanaise déclare que des battements de cœur ont été détectés sous les décombres du port de Beyrouth, et qu’un ou deux corps seraient concernés.
La nouvelle semble inespérée quand on sait que l’explosion a eu lieu il y a déjà un mois. Mais des scanners thermiques ont bien révélé des battements de cœur sous les tonnes de gravats. Dès mercredi, c’est un chien renifleur qui avait été utilisé autour d’un bâtiment effondré. Puis un pompier libanais avait confirmé des pulsations cardiaques d’au moins une personne, deux mètres sous les décombres.
Workers keeping a glimmer of hope alive for #Beirut and continue digging for a possible survivor a month after the #BeirutBlast. #نبض_بيروت pic.twitter.com/jPUnvJ9uZU
— Nazih Osseiran (@NazihOsseiran) September 4, 2020
Un ingénieur français sur place n’y croit pas
«Nous espérons que quelqu'un en sortira vivant», a déclaré le gouverneur de Beyrouth, qui espère ainsi enfin apporter une bonne nouvelle au peuple libanais après la chaos qui a suivi l’explosion, et qui place toujours une partie de la population dans la plus grande précarité. Sept personnes sont toujours portées disparues, et c’est peut-être une d’entre elles que les pompiers libanais vont pouvoir sauver.
Mais un ingénieur français présent sur place pour épauler les forces libanaises, et qui s’est exprimé à l’AFP, se montre lui plus pessimiste. Pour lui, les scanners cartographiques réalisés autour du bâtiment ne révèlent pas grand-chose. «Ce que nous avons vu jusqu'à présent, c'est malheureusement aucune trace de victime ou de corps. Nous avons effectué deux scans sur deux pièces différentes.»
Pour rappel, le drame a fait 191 morts et plus de 6.500 blessés.