Une émeute s'est produite, ce samedi, dans l'usine Wistron Infocomm Manufacturing qui fabrique des iPhone dans la banlieue de Bengalore (Inde).
A la fin du shift de l'équipe de nuit, près de 2.000 ouvriers en colère se sont déchaînés en détruisant des meubles et des unités d'assemblage. Ils affirment être exploités et ne pas avoir été payés suffisamment depuis quatre mois.
Les médias locaux ont diffusé des images de l'incident. On y voit des vitres pulvérisées par des projectiles et des voitures renversées.
Karnataka: #Violence at iPhone production plant run by Taiwan-based #Wistron Corp at Narasapura (in Kolar district) near #Bengaluru.
Employees allege they have not been paid properly. pic.twitter.com/GKbeFeyRKc— TOI Bengaluru (@TOIBengaluru) December 12, 2020
Des caméras de vidéo-surveillance, des lampes et des ventilateurs ont également été pris pour cible.
#Inde Bangalore L'usine de fabrication d'iPhone, dirigée par Wistron Corporation basé à #Taiwan à Narsapura a été attaquée samedi par ses employés pour le délai du paiement des salaires. Source @BangaloreMirror https://t.co/R2Mq33epuK
@lsjngs pic.twitter.com/F0h8IVSfaK— AsieNews (@AsiaNews_FR) December 13, 2020
la police locale est intervenue
«La situation est maintenant sous contrôle. Des équipes spéciales ont été mises sur pied pour enquêter sur cet incident», a affirmé à l'AFP la police locale. Une centaine d'ouvriers impliqués ont été arrêtés.
Le ministre en chef adjoint de l'Etat du Karnataka, C.N. Ashwathnarayan, a dénoncé des actes de violence gratuite et ajouté que son gouvernement veillerait à ce que la lumière soit faite «sans tarder» sur cette affaire. Il a annoncé sa volonté de s'assurer que «les droits des travailleurs soient protégés et que les sommes dues leurs soient versés».
Le groupe Taïwanais Winstron a assuré que «l'incident avait été causé par des personnes inconnues venant de l'extérieur de l'usine dans laquelle elles se sont introduites et ont provoqué des dégâts sans qu'on connaisse leurs intentions».
Un responsable syndical local a dénoncé quant à lui «l'exploitation brutale des ouvriers de l'usine».